Veigné est une ville située sur l'Indre, au sud de Tours. Ses habitants sont appelés les Vindiniens et les Vindiniennes.
Elle a porté les noms de: Vindiniacum (841), Veinniacum (XIe siècle, charte de Marmoutier), Viniacum et Veigneum (XIIIe siècle, cartulaire de Cormery), Veignay (1668). L'aumônerie fut réunie à l'Hôtel-Dieu de Tours en 1702.
Coordonnées GPS de Veigné: 0°44'17"E - 47°17'11"N
Code INSEE: 37266 - Code postal: 37250 - Superficie: 2658 hectares
Altitudes: de 51 à 94 m
Elle a porté les noms de: Vindiniacum (841), Veinniacum (XIe siècle, charte de Marmoutier), Viniacum et Veigneum (XIIIe siècle, cartulaire de Cormery), Veignay (1668). L'aumônerie fut réunie à l'Hôtel-Dieu de Tours en 1702.
Coordonnées GPS de Veigné: 0°44'17"E - 47°17'11"N
Code INSEE: 37266 - Code postal: 37250 - Superficie: 2658 hectares
Altitudes: de 51 à 94 m
L'église Saint-Maixent a été reconstruite en 1873-1875 (nef) dans le style néo-roman selon les plans de l'architecte Gustave Guérin.
De l'église primitive du milieu du XIIe siècle, il ne reste que le clocher-tour carré à flèche de pierre octogonale avec quatre clochetons d'angle et les vestiges du chœur à chevet plat.
Elle renferme deux bénitiers. Le premier (XVIe siècle), posé sur un socle en granit, est muni de trois anses et d'un bec verseur. Il a peut-être servi de mortier ou de mesure à grains. Il provient de la chapelle du château de Taffonneau (détruite en 1875) et a été installé dans l'église en 1960.
Le deuxième daterait du XVe siècle.
Cette église possède plusieurs vitraux dont celui-ci, représentant saint Maixent, qui est signé par l'atelier Lobin de Tours.
La chapelle Saint-Laurent (ou Saint-Laurent-des-Bois) date du XVIe siècle. Sa façade est percée d'une porte en anse de panier, épaulée par deux contreforts et surmontée d'un clocheton. Elle est formée par une nef et une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. Sur la voûte de cette abside, il existe des traces de fresques représentant le Christ en majesté. Elle a été désaffectée en 1767 mais un pèlerinage s'y est déroulé jusqu'en 1940.
En 372, saint Martin, évêque de Tours, aurait fait construire, à cet endroit, un oratoire pour détruire le culte païen dédié à une source voisine qui existe toujours.
Dans le mur sud de la chapelle, on peut voir cinq boulins (nids de pigeons) en poterie.
Elle renferme deux bénitiers. Le premier (XVIe siècle), posé sur un socle en granit, est muni de trois anses et d'un bec verseur. Il a peut-être servi de mortier ou de mesure à grains. Il provient de la chapelle du château de Taffonneau (détruite en 1875) et a été installé dans l'église en 1960.
Le deuxième daterait du XVe siècle.
Cette église possède plusieurs vitraux dont celui-ci, représentant saint Maixent, qui est signé par l'atelier Lobin de Tours.
La chapelle Saint-Laurent (ou Saint-Laurent-des-Bois) date du XVIe siècle. Sa façade est percée d'une porte en anse de panier, épaulée par deux contreforts et surmontée d'un clocheton. Elle est formée par une nef et une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. Sur la voûte de cette abside, il existe des traces de fresques représentant le Christ en majesté. Elle a été désaffectée en 1767 mais un pèlerinage s'y est déroulé jusqu'en 1940.
En 372, saint Martin, évêque de Tours, aurait fait construire, à cet endroit, un oratoire pour détruire le culte païen dédié à une source voisine qui existe toujours.
Dans le mur sud de la chapelle, on peut voir cinq boulins (nids de pigeons) en poterie.
Le manoir privé de La Belle-Jonchère (milieu du XVIe siècle) était un fief relevant du château d'Esvres. Il est composé de deux logis perpendiculaires. Sa façade principale, surmontée de lucarnes à meneaux et à gâble sculpté, est flanquée de deux tours rondes. Les façades donnant sur la cour ont été modifiées au 17ème siècle. Il a conservé son pigeonnier cylindrique (renfermant 1600 boulins) qui a été transformé en chapelle vers 1820 et surélevé en 1962.
Le château privé de Taffoneau a été bâti dans les années 1490 et restauré en 1874 et au début du XXe siècle. Sa chapelle, placée sous le vocable de Notre-Dame-de-Pitié, a été détruite en 1875. Ce domaine était un fief relevant du château de Montbazon.
Le manoir privé de La Championnière a été construit vers 1834 en style toscan. Il a remplacé un château édifié vers 1695 qui, lui même, avait occupé la place d'une forteresse existant vers 1440. Ce domaine a été racheté en 2003 par la commune de Veigné.
Le château privé de Taffoneau a été bâti dans les années 1490 et restauré en 1874 et au début du XXe siècle. Sa chapelle, placée sous le vocable de Notre-Dame-de-Pitié, a été détruite en 1875. Ce domaine était un fief relevant du château de Montbazon.
Le manoir privé de La Championnière a été construit vers 1834 en style toscan. Il a remplacé un château édifié vers 1695 qui, lui même, avait occupé la place d'une forteresse existant vers 1440. Ce domaine a été racheté en 2003 par la commune de Veigné.
Il possède un pigeonnier circulaire (de 8 m de diamètre) dont le toit en tuiles est surmonté d'un lanternon conique sous lequel se trouvent les entrées des pigeons. Il date de 1695.
Dans un champ proche, le châtaignier de La Championnière a plus de 300 ans. Son envergure dépasse les 25 m.
A 1 m du sol, son tronc a une circonférence de 8,50 m.
Dans un champ proche, le châtaignier de La Championnière a plus de 300 ans. Son envergure dépasse les 25 m.
A 1 m du sol, son tronc a une circonférence de 8,50 m.
Le manoir privé de Beaupré, bâti vers 1643, est constitué d'un logis rectangulaire recouvert d'un toit à la Mansart. Plus tardivement, à l'Est et à l'Ouest, deux ailes en équerre servant de communs ont été rajoutées.
Le château de La Tortinière a été construit en 1866, en style néo-Renaissance, par l'architecte Jean-Charles Jacquemin pour Pauline Dalloz (qui avait acheté la propriété le 2 mars 1861), petite nièce de George Sand et veuve d'Armand Dalloz. Il a remplacé un manoir du XVIe siècle qui avait été reconstruit au XVIIe siècle puis démoli au XIXe siècle. Le parc de 15 hectares renferme de nombreuses essences d'arbres.
Le château de La Tortinière a été construit en 1866, en style néo-Renaissance, par l'architecte Jean-Charles Jacquemin pour Pauline Dalloz (qui avait acheté la propriété le 2 mars 1861), petite nièce de George Sand et veuve d'Armand Dalloz. Il a remplacé un manoir du XVIe siècle qui avait été reconstruit au XVIIe siècle puis démoli au XIXe siècle. Le parc de 15 hectares renferme de nombreuses essences d'arbres.
Le Grand-Moulin (1874), ou Moulin Fonteyne, a été reconstruit selon les plans de l'architecte Paul Bataille. Il a cessé son activité en 1960 et a été acheté par la commune en 1981. Le moulin primitif datait de 1296.
Au sud de ce moulin, la Grange aux Dîmes date des environs du XIVe siècle. Par son architecture, elle ressemble aux granges rurales tourangelles avec des pignons médiévaux et un auvent. Elle appartenait au prieuré Saint-Maixent, petit monastère dépendant de l’abbaye de Cormery. Ce prieuré aurait été fondé au milieu du IXe siècle ou au début du Xe siècle. Cette grange fut détachée de la propriété du Prieuré de Veigné en octobre 1809. Restaurée en 2013, elle est devenue la bibliothèque communautaire de Veigné.
Au 1 rue de l’Égalité, cette maison de XVe siècle est la plus ancienne de Veigné. Le rez-de-chaussée en pierre est surmonté d'un étage en encorbellement, à colombage en brique et en pierre.
Au 1 rue de l'Opéra, cet œil-de-bœuf de la fin du XVIIIe siècle a été réutilisé dans le mur d'un logis plus récent. La niche le renfermant est surmonté d'un fronton triangulaire sculpté. Le tout est orné de rinceaux en léger relief. Un petit vitrail laisse passer le jour dans la maison.
Au sud de ce moulin, la Grange aux Dîmes date des environs du XIVe siècle. Par son architecture, elle ressemble aux granges rurales tourangelles avec des pignons médiévaux et un auvent. Elle appartenait au prieuré Saint-Maixent, petit monastère dépendant de l’abbaye de Cormery. Ce prieuré aurait été fondé au milieu du IXe siècle ou au début du Xe siècle. Cette grange fut détachée de la propriété du Prieuré de Veigné en octobre 1809. Restaurée en 2013, elle est devenue la bibliothèque communautaire de Veigné.
Au 1 rue de l’Égalité, cette maison de XVe siècle est la plus ancienne de Veigné. Le rez-de-chaussée en pierre est surmonté d'un étage en encorbellement, à colombage en brique et en pierre.
Au 1 rue de l'Opéra, cet œil-de-bœuf de la fin du XVIIIe siècle a été réutilisé dans le mur d'un logis plus récent. La niche le renfermant est surmonté d'un fronton triangulaire sculpté. Le tout est orné de rinceaux en léger relief. Un petit vitrail laisse passer le jour dans la maison.
Le Moulin-Fleuri a été cité en 1592 sous le nom de moulin de Roulecrottes. Détruit en 1842, il a été reconstruit et a été appelé le Moulin Rouge. Il a subi un incendie en 1882 puis a été rebâti. Depuis 1952, c'est un hôtel-restaurant.
Le pigeonnier carré en colombage de Sardelle (hameau de la vallée du Bourdin) appartenait au prieuré de Saint-Maixent dépendant de l'abbaye de Cormery. Sa base carrée est en moellons et son toit pyramidal est couvert de tuiles plates.
Le pigeonnier carré en colombage de Sardelle (hameau de la vallée du Bourdin) appartenait au prieuré de Saint-Maixent dépendant de l'abbaye de Cormery. Sa base carrée est en moellons et son toit pyramidal est couvert de tuiles plates.
Le lavoir communal (1875) est recouvert par une toiture en ardoises, à charpente métallique.
Le château privé de Couzières comprend un logis rectangulaire (bâti entre 1605 et 1610) flanqué de deux tours cylindriques appartenant au château primitif (XVIe siècle). Le logis a été remanié aux XVIIIe et XXe siècles. Dans ce lieu, se déroula, le 5 septembre 1619, l'entrevue de réconciliation, en présence du cardinal de Richelieu, entre Louis XIII et sa mère, Marie de Médicis.
Le château privé de Fontiville a été édifié en 1845-1847, dans le style néo-Renaissance, par Benjamin Voisine de la Fresnaye. Auparavant, ce le lieu se nommait La Mauritière. Cette construction a provoqué la destruction du manoir de L'Ardannière. Le pigeonnier de Fontiville a été détruit en 1990. Ce château est devenu un lycée hôtelier privé en 1973.
Le château privé de La Guéritaulde a été bâti vers 1810 dans le style néo-classique italien. Il possède un pigeonnier. Ce domaine était un fief relevant de Montbazon.
Le château privé de Thorigny a été construit en 1847, dans le style néo-classique, par l'architecte Froëlichen pour la famille Le Breton de Vonnes. Le logis carré est flanqué de deux pavillons légèrement en saillie. Il a remplacé un manoir du XVe siècle. Sa chapelle néo-gothique (1884) renferme des vitraux de Lux Fournier. Ses communs datent de 1867. Dans son parc, on trouve un puits en bois de la fin du XVe siècle et un oratoire (XIXe siècle) dédié à sainte Flavie. Ce lieu fut un fief relevant du château de Montbazon.
Le petit manoir privé de Bourroux a été bâti en 1903-1904 par Alfred Avenet, avocat.
Cette édification a entraîné la destruction du moulin de Bourroux, cité dès 1070, qui avait été reconstruit en 1619 par les chanoines de la cathédrale de Tours. De 1817 à 1885, ce moulin était devenu une filature.
Patrimoine disparu
Les lieux-dits: Bagatelle, Baigneux, Beau-Pré, Beauregard, Bel-Air, Bois-de-Baigneux, Bois-de-la-Haute-Jonchère, Bois-des-Varennes, Bois-de-Taffonneau, Bourg-Cocu, Bourroux, Couzières, Creuzot, Fontiville, Fosse-Sèche, Hautée-des-Francs, Juche-Perdrix, La Belle-Jonchère, La Bichottière, La Blotellière, La Bodinière, La Bouillère, La Boulandière, La Championnière, La Chapelle-Saint-Laurent, La Châtaigneraie, La Cholleterie, La Coucherie, La Folie, La Forêt, La Forêt-des-Gués, La Fosse-d'Argent, La Gabillère, La Grenouillère, La Guéritaulde, La Haute-Jonchère, L'Aillerie, La Jouberdière, La Martinière, La Maubennerie, La Maugerie, La Messandière, La Morillière, La Perrée, La Petite-Jonchère, La Picardie, La Roche, La Roquille, La Saulaie, La Tortinière, La Tremblaye, La Trétinière, Le Domaine-du-Lac, Le Lavoir, Le Moulin-Fleuri, Le Passoir, Le Pont-Chollet, Le Village-Brûlé, Les Coqs, Les Écorneaux, Le Domaine-du-Lac, Les Fourches, Les Giraudières, Les Grandes-Vignes, Les Gros-Tisons, Les Gués-de-Veigné, Les Maisons-Neuves, Les Malpièces, Les Morands, Les Petits-Partenais, Les Prés-Germains, Les Rangs, Les Sables-de-Couzières, Les Sables-de-Tartifume, Les Taillards, Les Varennes, Les Vieux-Puits, Malicorne, Moulin-du-Lavoir, Pièce-de-la-Belle-Jonchère, Prairie-de-la-Bouchère, Renuaume, Sardelle, Taffonneau, Taille-Brûlée, Taille-des-Chollets, Taille-du-Seigneur, Tartifume, Thorigny, Touchemarie, Varenne, Vaugourdon, Village-des-Gués
Le château privé de Couzières comprend un logis rectangulaire (bâti entre 1605 et 1610) flanqué de deux tours cylindriques appartenant au château primitif (XVIe siècle). Le logis a été remanié aux XVIIIe et XXe siècles. Dans ce lieu, se déroula, le 5 septembre 1619, l'entrevue de réconciliation, en présence du cardinal de Richelieu, entre Louis XIII et sa mère, Marie de Médicis.
Le château privé de Fontiville a été édifié en 1845-1847, dans le style néo-Renaissance, par Benjamin Voisine de la Fresnaye. Auparavant, ce le lieu se nommait La Mauritière. Cette construction a provoqué la destruction du manoir de L'Ardannière. Le pigeonnier de Fontiville a été détruit en 1990. Ce château est devenu un lycée hôtelier privé en 1973.
Le château privé de La Guéritaulde a été bâti vers 1810 dans le style néo-classique italien. Il possède un pigeonnier. Ce domaine était un fief relevant de Montbazon.
Le château privé de Thorigny a été construit en 1847, dans le style néo-classique, par l'architecte Froëlichen pour la famille Le Breton de Vonnes. Le logis carré est flanqué de deux pavillons légèrement en saillie. Il a remplacé un manoir du XVe siècle. Sa chapelle néo-gothique (1884) renferme des vitraux de Lux Fournier. Ses communs datent de 1867. Dans son parc, on trouve un puits en bois de la fin du XVe siècle et un oratoire (XIXe siècle) dédié à sainte Flavie. Ce lieu fut un fief relevant du château de Montbazon.
Le petit manoir privé de Bourroux a été bâti en 1903-1904 par Alfred Avenet, avocat.
Cette édification a entraîné la destruction du moulin de Bourroux, cité dès 1070, qui avait été reconstruit en 1619 par les chanoines de la cathédrale de Tours. De 1817 à 1885, ce moulin était devenu une filature.
Patrimoine disparu
- le château privé de Creuzot ou Creuzeau (XIXe siècle) a été détruit par un incendie dans les années 1950.
Les lieux-dits: Bagatelle, Baigneux, Beau-Pré, Beauregard, Bel-Air, Bois-de-Baigneux, Bois-de-la-Haute-Jonchère, Bois-des-Varennes, Bois-de-Taffonneau, Bourg-Cocu, Bourroux, Couzières, Creuzot, Fontiville, Fosse-Sèche, Hautée-des-Francs, Juche-Perdrix, La Belle-Jonchère, La Bichottière, La Blotellière, La Bodinière, La Bouillère, La Boulandière, La Championnière, La Chapelle-Saint-Laurent, La Châtaigneraie, La Cholleterie, La Coucherie, La Folie, La Forêt, La Forêt-des-Gués, La Fosse-d'Argent, La Gabillère, La Grenouillère, La Guéritaulde, La Haute-Jonchère, L'Aillerie, La Jouberdière, La Martinière, La Maubennerie, La Maugerie, La Messandière, La Morillière, La Perrée, La Petite-Jonchère, La Picardie, La Roche, La Roquille, La Saulaie, La Tortinière, La Tremblaye, La Trétinière, Le Domaine-du-Lac, Le Lavoir, Le Moulin-Fleuri, Le Passoir, Le Pont-Chollet, Le Village-Brûlé, Les Coqs, Les Écorneaux, Le Domaine-du-Lac, Les Fourches, Les Giraudières, Les Grandes-Vignes, Les Gros-Tisons, Les Gués-de-Veigné, Les Maisons-Neuves, Les Malpièces, Les Morands, Les Petits-Partenais, Les Prés-Germains, Les Rangs, Les Sables-de-Couzières, Les Sables-de-Tartifume, Les Taillards, Les Varennes, Les Vieux-Puits, Malicorne, Moulin-du-Lavoir, Pièce-de-la-Belle-Jonchère, Prairie-de-la-Bouchère, Renuaume, Sardelle, Taffonneau, Taille-Brûlée, Taille-des-Chollets, Taille-du-Seigneur, Tartifume, Thorigny, Touchemarie, Varenne, Vaugourdon, Village-des-Gués
Communes voisines:Chambray-lès-Tours, Esvres-sur-Indre, Joué-lès-Tours, Montbazon, Monts, St-Branchs, Sorigny
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