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Mettray

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Mettray est une ville de la banlieue nord de Tours. Ses habitants sont appelés les Mettrayens et les Mettrayennes.
Elle a porté le nom de Metrium (887) puis de Metré (1290, pouillé de Tours). C'était un fief (dénommé Le Rouvre) relevant de La Mothe-Sonzay.
Coordonnées GPS de Mettray: 0°38'59"E - 47°27'10"N
Code INSEE: 37152 - Code postal: 37390 - Superficie: 1034 hectares
Altitudes: de 57 à 100 m
L'église Saint-Symphorien a été reconstruite de 1856 à 1883 car l'ancien édifice (XVIe siècle) avait été en grande partie détruit par un incendie en mars 1847. De l'église primitive, il ne reste que le chœur et une partie du transept.
Elle renferme un vitrail du début du XVIe siècle. La Vierge et l'Enfant sont entourés par saint Michel, saint Pierre et les donateurs agenouillés.
Les autres vitraux sont signés par les maîtres-verriers tourangeaux Lobin, Clément et J. Fournier (photo: le roi Louis XI accueille saint François de Paule).
Cette église possède plusieurs stalles en bois sculpté.
Le logis seigneurial de Mettray (6 rue du Manoir) date du XVIe siècle. Sa façade sud possède deux tours circulaires alors que sa façade nord est accompagnée d'une tour polygonale renfermant un escalier à vis en pierre.
La ferme fortifiée d'Avantigny comprend des parties des XVe (vestiges d'enceinte, grange à trois nefs et pigeonnier hexagonal) et XVIIe siècles (deux pavillons).
Le château des Grandes-Brosses, bâti au XVIIIe siècle, a été remanié au XIXe siècle et vers 1920.
Son parc de 50 hectares renferme, entre autre, un cèdre de l'Atlas dont le tronc mesure 6 mètres de circonférence à 1 mètre du sol.
Une colonie pénitentiaire agricole, créée en 1840 puis fermée en 1939, recevait de jeunes délinquants. Elle a conservé plusieurs bâtiments: deux pavillons administratifs, six pavillons de colons, une chapelle (photo), la maison paternelle, les ateliers, une ferme et une buanderie. Son détenu le plus connu a été Jean Genet, écrivain, poète et dramaturge, qui y fut interné de 1926 à 1929.
Derrière le logis seigneurial, on aperçoit ce pigeonnier cylindrique du XIXe siècle.
Dans la rue de la Gaillardière, on trouve ce vieux puits.
Le château privé de La Ribellerie, édifié au XVIIIe siècle, comprend un rez-de-chaussée et un étage mansardé. Le fief relevait de Mettray.
Le château privé du Petit-Bois a été bâti en 1841 pour le vicomte de Courteilles. Sa chapelle rectangulaire présente une abside semi-circulaire. Ce domaine était un fief qui fut réuni à celui de Mettray au XVIIIe siècle.
Le manoir privé de Bel-Ébat date du XIXe siècle.

A voir:
  • le manoir privé des Berruries (XIXe siècle)

Les lieux-dits:Avantigny, Bel-Ébat, Château-Rouge, Fouassé, La Berrurie, La Blanchetière, La Buhardière, La Colonie, La Cornillère, La Davière, La Forterie, La Gagnerie, La Grande-Aubinière, La Molière, La Motte, La Perrée, La Petite-Aubinière, La Pièce-Gerbeaux, La Prairie-d'Avantigny, La Ribellerie, La Roberdière, La Tête-Fortière, Le Clos-Neuf, Le Désert, Le Grand-Mouré, Le Gué-Andreau, Le Mortier, Le Pérou, Le Petit-Bois, Le Petit-Mouré, Les Bourgetteries, Les Garnerais, Les Gaudières, Les Glandins, Les Grandes-Brosses, Les Grands-Champs, Les Petites-Brosses, Marche, Moulin-de-Réchaussé, Moulin-Maillet, Moulin-Neuf, Passe-Temps, Toulifault, Villiers

    Notre-Dame-d'Oé

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    Notre-Dame-d'Oé est une cité de la banlieue nord de Tours. Ses habitants sont appelés les Oésiens et les Oésiennes.
    Elle a porté les noms de: Odacus (IXe siècle, charte de Charles le Chauve), Odatus (938), Odoatus, Odiatum (1119), Oe (1209), Oetus (1211 et 1270, chartes de Saint-Martin) et Parochia d'Oé (XIIIe siècle, cartulaire de l'archevêché de Tours). C'était le siège de la prévôté d'Oé. Ce domaine dépendait de l'abbaye Saint-Martin de Tours. En 1698, sa maladrerie fut réunie à l'Hôtel-Dieu de Tours.
    Coordonnées GPS de Notre-Dame-d'Oé: 0°42'34"E - 47°27'24"N
    Code INSEE: 37172 - Code postal: 37390 - Superficie: 773 hectares
    Altitudes: de 85 à 109 m
    L'église Notre-Dame, construite au XIe siècle (nef), a été très remaniée en 1540 et en 1720. Elle comprend une nef de trois travées suivies de deux travées plus étroites et un chœur. Elle a été restaurée au XIXe siècle.
    Elle renferme de nombreux vitraux.
    Le château privé de Mazières comprend un logis central du XVIIIe siècle et deux ailes du XIXe siècle. Des vestiges de son enceinte du XVIe siècle (deux échauguettes) sont visibles dans la rue du Vieux-Bourg. Son parc contient un pigeonnier.
    Le château privé de L'Hopitau date du XVIIIe siècle.
    Le manoir privé de La Chassetière a été bâti en 1720 par la famille Brodeau.
    Il existe quelques maisons anciennes comme celle-ci (XVIe siècle) située dans la rue de l'église.
    Le lavoir municipal se trouve sur les rives du ruisseau La Perrée, au bout de l'impasse du lavoir.
    Dans la rue de l'église, on peut découvrir ce vieux puits à roue en bois...
    ... et cette fontaine en pierre sculptée, œuvre de Bernard Sellier.
    Sur la place de la Mairie, un étonnant "travail à ferrer" de 800 kg servait, au XIXe siècle, au ferrage des chevaux et des bœufs utilisés aux travaux des champs.
    Le manoir privé de La Noue a été édifié au XVIe siècle et remanié au XIXe siècle.

    A voir:
    • le château privé de La Soudelle (XIXe siècle)

    Les lieux-dits:Carroi-au-Chat, Champaigné, Coulevrou, Cussé, Fosse-à-la-Boite, La Bretonnière, La Bourlerie, La Chaise, La Chassetière, La Grande-Noue, L'Aloyau, La Martinière, La Petite-Borde, La Petite-Noue, La Prévauderie, La Sainterie, La Soudelle, La Thomassière, Le Bas-Champaigné, Le Château, Le Marais, Le Noyer-Prateau, Le Tertreau, Les Aubuis, Les Beauces, Les Bénardières, Les Bévenières, Les Hautes-Remetières, Les Perrets, Les Prés-Hauts, Les Saugueuses, L'Hôpitau, Mazières
      Communes voisines:Chanceaux-sur-Choisille, Mettray, Parçay-Meslay, Tours
      Blason de Notre-Dame-d'Oé

      Veigné

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      Veigné est une ville située sur l'Indre, au sud de Tours. Ses habitants sont appelés les Vindiniens et les Vindiniennes.
      Elle a porté les noms de: Vindiniacum (841), Veinniacum (XIe siècle, charte de Marmoutier), Viniacum et Veigneum (XIIIe siècle, cartulaire de Cormery), Veignay (1668). L'aumônerie fut réunie à l'Hôtel-Dieu de Tours en 1702.
      Coordonnées GPS de Veigné: 0°44'17"E - 47°17'11"N
      Code INSEE: 37266 - Code postal: 37250 - Superficie: 2658 hectares
      Altitudes: de 51 à 94 m
      L'église Saint-Maixent a été reconstruite en 1873-1875 (nef) dans le style néo-roman selon les plans de l'architecte Gustave Guérin.
      De l'église primitive du milieu du XIIe siècle, il ne reste que le clocher-tour carré à flèche de pierre octogonale et les vestiges du chœur à chevet plat.
      Cette église renferme plusieurs vitraux dont celui-ci, représentant saint Maixent, qui est signé par l'atelier Lobin de Tours.
      La chapelle Saint-Laurent (ou Saint-Laurent-des-Bois) date du XVIe siècle. Sa façade est percée d'une porte en anse de panier, épaulée par deux contreforts et surmontée d'un clocheton. Elle est formée par une nef et une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. Sur la voûte de cette abside, il existe des traces de fresques représentant le Christ en majesté. Elle a été désaffectée en 1767 mais un pèlerinage s'y est déroulé jusqu'en 1940.
      En 372, saint Martin, évêque de Tours, aurait fait construire, à cet endroit, un oratoire pour détruire le culte païen dédié à une source voisine qui existe toujours.
      Dans le mur sud de la chapelle, on peut voir cinq boulins (nids de pigeons) en poterie.
      Le manoir privé de La Belle-Jonchère (milieu du XVIe siècle) était un fief relevant du château d'Esvres. Il est composé de deux logis perpendiculaires. Sa façade principale, surmontée de lucarnes à meneaux et à gâble sculpté, est flanquée de deux tours rondes. Les façades donnant sur la cour ont été modifiées au 17ème siècle. Il a conservé son pigeonnier cylindrique (renfermant 1600 boulins) qui a été transformé en chapelle vers 1820 et surélevé en 1962.
      Le château privé de Taffoneau a été bâti dans les années 1490 et restauré en 1874 et au début du XXe siècle. Sa chapelle, placée sous le vocable de Notre-Dame-de-Pitié, a été détruite en 1875. Ce domaine était un fief relevant du château de Montbazon.
      Le manoir privé de La Championnière a été construit vers 1834 en style toscan. Il a remplacé un château édifié vers 1695 qui, lui même, avait occupé la place d'une forteresse existant vers 1440. Ce domaine a été racheté en 2003 par la commune de Veigné.
      Il possède un pigeonnier circulaire (de 8 m de diamètre) dont le toit en tuiles est surmonté d'un lanternon conique sous lequel se trouvent les entrées des pigeons. Il date de 1695.
      Dans un champ proche, le châtaignier de La Championnière a plus de 300 ans. Son envergure dépasse les 25 m.
      A 1 m du sol, son tronc a une circonférence de 8,50 m.
      Le manoir privé de Beaupré, bâti vers 1643, est constitué d'un logis rectangulaire recouvert d'un toit à la Mansart. Plus tardivement, à l'Est et à l'Ouest, deux ailes en équerre servant de communs ont été rajoutées.
      Le château de La Tortinière a été construit en 1866, en style néo-Renaissance, par l'architecte Jean-Charles Jacquemin pour Pauline Dalloz (qui avait acheté la propriété le 2 mars 1861), petite nièce de George Sand et veuve d'Armand Dalloz. Il a remplacé un manoir du XVIe siècle qui avait été reconstruit au XVIIe siècle puis démoli au XIXe siècle. Le parc de 15 hectares renferme de nombreuses essences d'arbres.
      Le Grand-Moulin (1874), ou Moulin Fonteyne, a été reconstruit selon les plans de l'architecte Paul Bataille. Il a cessé son activité en 1960 et a été acheté par la commune en 1981. Le moulin primitif datait de 1296.
      Au sud de ce moulin, la Grange aux Dîmes date des environs du XIVe siècle. Par son architecture, elle ressemble aux granges rurales tourangelles avec des pignons médiévaux et un auvent. Elle appartenait au prieuré Saint-Maixent, petit monastère dépendant de l’abbaye de Cormery. Ce prieuré aurait été fondé au milieu du IXe siècle ou au début du Xe siècle. Cette grange fut détachée de la propriété du Prieuré de Veigné en octobre 1809. Restaurée en 2013, elle est devenue la bibliothèque communautaire de Veigné.
      Au 1 rue de l’Égalité, cette maison de XVe siècle est la plus ancienne de Veigné. Le rez-de-chaussée en pierre est surmonté d'un étage en encorbellement, à colombage en brique et en pierre.
      Au 1 rue de l'Opéra, cet œil-de-bœuf de la fin du XVIIIe siècle a été réutilisé dans le mur d'un logis plus récent. La niche le renfermant est surmonté d'un fronton triangulaire sculpté. Le tout est orné de rinceaux en léger relief. Un petit vitrail laisse passer le jour dans la maison.
      Le Moulin-Fleuri a été cité en 1592 sous le nom de moulin de Roulecrottes. Détruit en 1842, il a été reconstruit et a été appelé le Moulin Rouge. Il a subi un incendie en 1882 puis a été rebâti. Depuis 1952, c'est un hôtel-restaurant.
      Le pigeonnier carré en colombage de Sardelle (hameau de la vallée du Bourdin) appartenait au prieuré de Saint-Maixent dépendant de l'abbaye de Cormery. Sa base carrée est en moellons et son toit pyramidal est couvert de tuiles plates.
      Le lavoir communal (1875) est recouvert par une toiture en ardoises, à charpente métallique.
      Le château privé de Couzières comprend un logis rectangulaire (bâti entre 1605 et 1610) flanqué de deux tours cylindriques appartenant au château primitif (XVIe siècle). Le logis a été remanié aux XVIIIe et XXe siècles. Dans ce lieu, se déroula, le 5 septembre 1619, l'entrevue de réconciliation, en présence du cardinal de Richelieu, entre Louis XIII et sa mère, Marie de Médicis.
      Le château privé de Fontiville a été édifié en 1845-1847, dans le style néo-Renaissance, par Benjamin Voisine de la Fresnaye. Auparavant, ce le lieu se nommait La Mauritière. Cette construction a provoqué la destruction du manoir de L'Ardannière. Le pigeonnier de Fontiville a été détruit en 1990. Ce château est devenu un lycée hôtelier privé en 1973.
      Le château privé de La Guéritaulde a été bâti vers 1810 dans le style néo-classique italien. Il possède un pigeonnier. Ce domaine était un fief relevant de Montbazon.
      Le château privé de Creuzeau (ou Creuzot) a été édifié au XIXe siècle.
      Le château privé de Thorigny a été construit en 1847, dans le style néo-classique, par l'architecte Froëlichen pour la famille Le Breton de Vonnes. Le logis carré est flanqué de deux pavillons légèrement en saillie. Il a remplacé un manoir du XVe siècle. Sa chapelle néo-gothique (1884) renferme des vitraux de Lux Fournier. Ses communs datent de 1867. Dans son parc, on trouve un puits en bois de la fin du XVe siècle et un oratoire (XIXe siècle) dédié à sainte Flavie. Ce lieu fut un fief relevant du château de Montbazon.
      Le petit manoir privé de Bourroux a été bâti en 1903-1904 par Alfred Avenet, avocat.
      Cette édification a entraîné la destruction du moulin de Bourroux, cité dès 1070, qui avait été reconstruit en 1619 par les chanoines de la cathédrale de Tours. De 1817 à 1885, ce moulin était devenu une filature.

      Les lieux-dits: Bagatelle, Baigneux, Beau-Pré, Beauregard, Bel-Air, Bois-de-Baigneux, Bois-de-la-Haute-Jonchère, Bois-des-Varennes, Bois-de-Taffonneau, Bourg-Cocu, Bourroux, Couzières, Creuzot, Fontiville, Fosse-Sèche, Hautée-des-Francs, Juche-Perdrix, La Belle-Jonchère, La Bichottière, La Blotellière, La Bodinière, La Bouillère, La Boulandière, La Championnière, La Chapelle-Saint-Laurent, La Châtaigneraie, La Cholleterie, La Coucherie, La Folie, La Forêt, La Forêt-des-Gués, La Fosse-d'Argent, La Gabillère, La Grenouillère, La Guéritaulde, La Haute-Jonchère, L'Aillerie, La Jouberdière, La Martinière, La Maubennerie, La Maugerie, La Messandière, La Morillière, La Perrée, La Petite-Jonchère, La Picardie, La Roche, La Roquille, La Saulaie, La Tortinière, La Tremblaye, La Trétinière, Le Domaine-du-Lac, Le Lavoir, Le Moulin-Fleuri, Le Passoir, Le Pont-Chollet, Le Village-Brûlé, Les Coqs, Les Écorneaux, Le Domaine-du-Lac, Les Fourches, Les Giraudières, Les Grandes-Vignes, Les Gros-Tisons, Les Gués-de-Veigné, Les Maisons-Neuves, Les Malpièces, Les Morands, Les Petits-Partenais, Les Prés-Germains, Les Rangs, Les Sables-de-Couzières, Les Sables-de-Tartifume, Les Taillards, Les Varennes, Les Vieux-Puits, Malicorne, Moulin-du-Lavoir, Pièce-de-la-Belle-Jonchère, Prairie-de-la-Bouchère, Renuaume, Sardelle, Taffonneau, Taille-Brûlée, Taille-des-Chollets, Taille-du-Seigneur, Tartifume, Thorigny, Touchemarie, Varenne, Vaugourdon, Village-des-Gués

      Vouvray

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      Vouvray est une ville située à l'est de Tours, sur la rive droite de la Loire. Elle est connue pour ses vins blancs AOC (secs, demi-secs, moelleux et pétillants). Ses habitants sont appelés les Vouvrillons et les Vouvrillonnes.
      Elle a porté les noms de: Vobridius (Xe siècle, actes de Charles le Simple), Vovray (1284, charte de Jeanne de Vierzon) et Vovrayum (1290, pouillé de Tours).
      Coordonnées GPS de Vouvray: 0°47'58"E - 47°24'41"N
      Code INSEE: 37281 - Code postal: 37210 - Superficie: 2292 hectares
      Altitudes: de 48 à 121 m
      L'église Notre-Dame a été reconstruite en 1855 et 1861 selon les plans de l'architecte Gustave Guérin. De l'église romane primitive (XIe siècle), il ne reste que la base du clocher.
      Elle renferme plusieurs vitraux dont celui-ci qui représente saint Joseph et la Vierge Marie.
      Dans le mur sud de la nef, une dalle funéraire du XIVe siècle a été intégrée. L'épitaphe inscrite est: "Ci-gît Johanna, femme de feu Renaut, seigneur du Plessis".
      Le château privé de Moncontour a été bâti à la fin du XVe siècle, remanié en 1852 puis restauré en 1946 après qu'un incendie l'ai gravement endommagé en juin 1942. En 1846, Balzac désira en devenir propriétaire. Moncontour était un fief relevant de Chaumont-sur-Loire.
      Le manoir privé de La Gaudrelle (XVIIe siècle) possède une chapelle troglodytique bénie en 1764. Cette chapelle, creusée sur le plan d'une croix grecque, comprend une nef, un transept, une abside voûtée en cul-de-four et un clocher carré (situé au dessus du transept) couvert d'une toiture pyramidale.
      Le château des Bidaudières (XVIIIe siècle) a été remanié au XIXe siècle puis restauré en 1996.
      Le manoir privé de La Chardonnière a été édifié aux XVIe et XVIIe siècles. Il appartenait à la collégiale de Saint-Martin.
      Le château de Vaudenuits est une construction du XIXe siècle.
      Le manoir du Mont date du XVIIe siècle.
      Le manoir des Girardières a été édifié aux XVIIIe et XIXe siècles.
      De nombreuses maisons anciennes sont visibles dans la cité.
      Un oratoire dédié à la Vierge se trouve dans la rue de la Bonne-Dame.
      Un vieux cadran solaire peut être observé sur la façade d'une maison de la rue du Commerce.
      Un autre cadran solaire est visible sur le linteau d'une porte d'une habitation troglodytique du chemin de l'Écheneau. Il porte la date de 1620.
      Près de l'église, un monument a été érigé en 1923 à la mémoire du musicien Charles Bordes (1863-1909), natif de Vouvray et rénovateur du chant grégorien. Ce monument est l'œuvre du sculpteur Médéric Bruno.
      Un autre monument, situé rue Victor-Hugo, représente le buste du héros principal d'un roman (de 1833) d'Honoré de Balzac: L'illustre Gaudissart. L'action de ce livre se passe à Vouvray. Cette œuvre du sculpteur Camille Garand a été érigée le 15 septembre 1934.
      Il existe plusieurs loges de vigne sur le territoire de la commune, dont celle-ci, proche du manoir de La Gaudrelle.
      Le manoir du Bouchet a été édifié au XVIe siècle. Le Bouchet était une châtellenie relevant du roi. Son premier seigneur connu était, vers 1400, Pierre Berruyer. A la fin du XVIIIe siècle, la plus grande partie du logis seigneurial avait disparu.
      Son pigeonnier cylindrique a perdu son toit.
      Situé dans la rue de la Bonne-Dame, ce logis privé date du XVIe siècle.
      L'ancien relai de poste de La Frillière date des XVIIe et XVIIIe siècles. La Frillière était un fief relevant de la châtellenie de Vouvray.
      Le 16 septembre 1889, un exploitant indépendant créée une ligne de tramways à vapeur à voie normale, entre la mairie de Tours et Vouvray. Ces tramways seront remplacés par des autobus le 1 septembre 1932. Une plaque, sur une ancienne station, a été conservée dans l'avenue Léon-Brûlé.
      Vouvray possède son girouet dont la partie centrale représente le vignoble et le sommet du clocher de l'église Notre-Dame.
      Ceci peut être vu à partir d'un lieu proche du cimetière.
      Le manoir privé du Haut-Lieu (XVIIIe siècle) a été modifié au XIXe siècle.

      A voir:
      • la chapelle troglodytique de l'Écheneau (XVIIIe siècle)
      • le château privé de La Barre (XIXe siècle)
      • le château privé de La Bellangerie (XVIIe siècle): il était composé d'un logis situé entre deux pavillons flanqués chacun d'un pavillon plus petit, dont celui de l'Est était la chapelle. Sous la Restauration, les pavillons ouest furent démolis. Le musicien Charles Bordes y est né. La Bellangerie était un fief relevant de Rochecorbon.
      • le manoir privé du Plessis (début XVIIe siècle, avec une fuie circulaire à toiture surmontée d'un lanternon). Le Plessis était un fief relevant de la prévôté d'Oé.
      • le manoir privé de Bel-Air (XIXe siècle)
      • les nombreuses habitations troglodytiques
      • le pigeonnier de La Fuie

          Les lieux-dits: Bec-de-Cisse, Bois-de-Tronçay, Bois-Rhibert, Bois-Richer, Bourdarault, Carroi-de-la-Mariée, Fosse-Neuve, Fosse-Pellier, Île-de-Moncontour, La Bédasserie, La Bellangerie, La Blotière, La Bonne-Dame, La Brianderie, La Caillerie, La Cave-à-la-Biche, La Chaponnière, La Chardonnière, La Chatterie, La Chaussée, La Couture, La Cressandière, La Croix-Buisée, La Croix-Mariotte, La Cussaudière, La Fontainerie, La Frilière, La Fuye, La Gaudrelle, La Grand-Maison, La Grenouillère, La Guétinière, La Loge, La Malourie, La Monaco, La Morandière, La Rondière, La Tranchaudière, L'Auberdière, La Vallée-Chartier, La Vallée-Coquette, La Vallée-de-Nouy, La Varenne, La Vindernière, Le Bouchet, Le Cassoir, Le Châtaignier, Le Chaudron, L’Écheneau, Le Glandier, Le Grand-Ormeau, Le Haut-Lieu, Le Mont, Le Petit-Bois, Le Petit-Coteau, Le Peu-Morier, L’Épinay, Le Pizoir, Le Plessis, Le Ponceau, Le Puits-Torson, L’Étang-Vignon, Le Vigneau, Les Argouges, Les Bas-Closeaux, Les Bidaudières, Les Carroirs, Les Fondreaux, Les Girardières, Les Grèves, Les Hauts-Closeaux, Les Herbes-Blanches, Les Marchais, Les Pastureaux, Les Perrets,Les Petites-Vallées, Les Roches, Les Tuileries, Les Verneries, L'Homme, Miauzay, Moncontour, Montauran, Noue-de-l’Échenau, Noue-du-Saule, Pichoury, Pinchat, Pont-de-Cisse, Sanzelle, Vaufuget
            Communes voisines:Monnaie, Montlouis-sur-Loire, Rochecorbon, Vernou-sur-Brenne

            A consulter:
            Chambres d'hôtes (Bed and Breakfast)
              Blason de Vouvray

                  La Ville-aux-Dames

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                  La Ville-aux-Dames est une cité de la banlieue Est de Tours, située entre la Loire et le Cher. Au Moyen-Âge, elle se nommait Villa dominarum. Depuis une décision de la municipalité du 13 mars 1974, elle possède la particularité d'avoir des rues portant uniquement des noms de femmes célèbres. Pourtant, la rue de la Dame-en-noir est une exception car cela fait référence au nom de code, dans la Résistance, du curé Jérôme Besnard, lors de la Seconde Guerre mondiale.
                  Ses habitants sont appelés les Gynépolitains et les Gynépolitaines mais, au XIXe siècle, ils étaient aussi connus sous le sobriquet de "Caillons". En effet, ils vendaient un fromage de lait caillé à Tours et dans les environs.
                  Coordonnées GPS de La Ville-aux-Dames: 0°45'51"E - 47°23'46"N
                  Code INSEE: 37273 - Code postal: 37700 - Superficie: 800 hectares
                  Altitudes: de 46 à 52 m
                  L'église Notre-Dame, bâtie au XIe siècle (murs de l'abside semi-circulaire), a été presque entièrement reconstruite au XVe siècle (nef). La chapelle latérale date de 1731 et a été restaurée en 1948.
                  Le portail en anse de panier est aussi du XVe siècle.
                  Il est surmonté par une statue en bois (copie de l’œuvre du XVe siècle) représentant la Vierge couronnée portant dans ses bras l'Enfant Jésus.
                  Au 17 rue Jeanne-Hachette, qui est une impasse, on trouve ce pigeonnier circulaire (XVIIIe siècle) appartenant à un ancien fief: la ferme de La Carrée. Il renferme 1495 trous de boulins (nids de pigeons).
                  Au Grand-Village, rue Louise-Michel, une ancienne grange dîmière (XVIe siècle) a été transformée en logis privé.
                  Dans la rue Anne-de-Bretagne, le manoir privé de Boisneuf (XVe siècle) s'appelait La Claverie jusqu'en 1650. Jadis, ce domaine appartenait à l'abbaye de femmes de Saint-Loup située à Saint-Pierre-des-Corps.
                  Situé dans la rue Madame, l'oratoire Notre-Dame-de-Prompt-Secours a été refait en 1950. Une première chapelle se trouvait, en 1841, sur le tracé de la voie ferrée, elle fut déplacée en 1844. La première messe s'était déroulée devant cet édifice le 16 août 1906.
                  Près de la salle Maria Callas, le monument dédié à la cantatrice est l'œuvre du sculpteur Michel Audiard.
                  Dans l'avenue George-Sand, le mur d'une maison a conservé une publicité peinte des années 1960 pour les blue-jeans Ariès. La représentation de cow-boys pour cette marque semble unique en Touraine.
                  La Ville-aux-Dames possède son girouet dont la partie centrale représente un profil de femme.

                  A voir:
                  • les granges des XVIe et XVIIe siècles aux Vallées

                          Les lieux-dits: Champ-Daveau, Champfleuri, La Boisselière, La Bonne-Dame, La Bouillardière, La Bredivière, La Carrée, La Carte, La Haute-Bretagne, La Pelle, La Picardie, La Saulas, Le Bois-de-Plante, Le Grand-Village, Le Gros-Chêne, Le Petit-Bois, Les Anglées, Les Anquilles, Les Bondes, Les Bouchées, Les Dalbins, Les Fougerolles, Les Hautes-Rottes, Les Maisons-Brûlées, Les Vallées, L'Ouche-Ménard, Pointe-à-Cornu
                            Communes voisines:Montlouis-sur-Loire, St-Pierre-des-Corps

                            Camping
                            Blason de La Ville-aux-Dames

                            Chanceaux-sur-Choisille

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                            Chanceaux-sur-Choisille est un village situé au nord de Tours. Ses habitants sont appelés les Cancelliens et Cancelliennes.
                            Il a porté les noms de: Parochia de Chancellis (1315, charte de l'abbaye Saint-Julien), Chanseaux (1383, charte de l'abbaye de Marmoutier), Chanceaux (XVIIIe siècle, carte de Cassini) et, enfin, Chanceaux-sur-Choisille (2 mars 1852). La châtellenie relevait de Rochecorbon et appartenait à l'abbaye Saint-Julien de Tours qui y établit un prieuré.
                            Coordonnées GPS de Chanceaux-sur-Choisille: 0°42'09"E - 47°28'18"N
                            Code INSEE: 37054 - Code postal: 37390 - Superficie: 1847 hectares
                            Altitudes: de 62 à 121 m
                            L'église Saint-Martin, construite au XIe siècle (nef unique sans transept), a été agrandie au XIIe siècle (abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four). Le porche et la sacristie sont plus récents.
                            Sa nef, parementée en petit appareil très régulier, est éclairée de chaque côté par trois petites fenêtres en plein cintre haut placées.
                            Elle renferme, entre autre, un retable en bois doré du XVIIe siècle.
                            Près de son chevet, on trouve l'ancien prieuré bénédictin du XIIe siècle qui dépendait de l'abbaye Saint-Julien de Tours.
                            Il a conservé deux bâtiments médiévaux.
                            On peut encore observer ses fenêtres géminées romanes.
                            L'important pigeonnier carré de ce prieuré a été transformé en logis privé.
                            Le château privé de La Chute date des XVIIIe et XIXe siècles. Il reste très peu d'éléments du logis primitif (XVe siècle). Ce lieu était un fief relevant de la châtellenie de Chanceaux.
                            Le manoir privé de La Planche a été bâti au début du XVIIe siècle. Le pavillon sud (à gauche) abritait une chapelle. Il possédait un pigeonnier octogonal qui a été détruit.
                            Le moulin à eau de La Planche a été créé en 1840 par les moines de Saint-Julien.
                            La fontaine de La Bourdillière (rue de La Chute) date du XVIIIe siècle. Elle couverte d'un toit en pierre ayant la forme d'un dôme.
                            Sur le territoire de la commune, il existe quelques croix de chemin et de mission.
                            Le château privé de Choisille (XIXe siècle, jadis château de La Porcherie) fut habité par la comédienne Ève Lavallière de 1917 à 1928. En 1932, Charles Spiessert, directeur du cirque Pinder, l'achète afin que les animaux de la ménagerie puissent passer l'hiver dans des hangars. A noter que ce château a remplacé une demeure Renaissance qui a appartenu à Jacques Royer, un trésorier de France.
                            Le manoir privé du Mortier a été édifié au XVIIIe siècle.
                            Dans la rue de la Mairie, une maison présente une girouette dédiée au métier de charron.

                            Les lieux-dits:Bois-de-Baudry, Bois-Saint-Julien, Bordebure, Bray, Chausseloup, Couleur, Ferme-de-la-Chûte, Grande-Pièce-de-la-Ferme-de-Chanceaux, Gratte-Semelle, La Bergerie, La Bodinière, La Bondonnière, La Bourdillère, La Chûte, La Duquerie, La Frotterie, La Ganoire, La Girauderie, La Grande-Borde, La Grande-Caillonnerie, La Guérinière, La Pécaudinière, La Pinellerie, La Place, La Planche, La Rabaroire, La Roche, La Ronce, La Rue, La Sillonnière, La Vinogerie, Langennerie, Le Buisson, Le Grand-Passage, Le Hallier, Le Mortier, Le Mortier-Picaut, Le Moulin-de-la-Planche, Le Moulin-Neuf, Le Petit-Bray, Le Petit-Couleur, Le Petit-Mortier, Le Plessis, Le Point-du-Jour, Le Ruisseau, Le Sabot-Rouge, Le Trépied, Le Varoir, Le Villeray, Les Basses-Rentries, Les Bois, Les Charmes, Les Cormiers, Les Giberies, Les Grands-Champs, Les Guessières, Les Hautes-Rentries, Les Landes, Les Morettières, Les Noiras, Les Pélinières, Les Petits-Champs, Les Rottes, Passe-Temps, Pièce-du-Perré, Pierre-Couverte, Pont-Pérou, Prairie-de-la-Bourdillère, Prés-du-Ruisseau, Sainte-Agathe

                              Tournon-Saint-Pierre

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                              Tournon-Saint-Pierre est une commune située à l'extrémité sud de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Tournonnais et les Tournonnaises.
                              Elle a porté les noms de: Tornomagensis vicus(VIe siècle, Grégoire de Tours), Sanctus Petrus de Turnum (XIIe siècle), Tornon (1290, pouillé de Tours) et Pierre-de-Tournon (pendant la Révolution). Le 20 mars 1896, elle adopte son nom actuel. Elle portait alors le nom de Saint-Pierre de Tournon. Le fief relevait de la baronnie de Preuilly.
                              Coordonnées GPS de Tournon-St-Pierre: 0°57'13"E - 46°44'23"N
                              Code INSEE: 37259 - Code postal: 37290 - Superficie: 1476 hectares
                              Altitudes: de 62 à 136 m
                              L'église Saint-Pierre, construite au XIe siècle (abside), a été modifiée aux XIVe (chœur à chevet plat) et XVIe siècles (nef unique de trois travées voûtées sur croisée d'ogives à moulures prismatiques). La façade et la chapelle de la troisième travée sont modernes.
                              La ferme privée du Grand-Pouillé, ancien logis noble des XIVe et XVe siècles, est bâti en grès de Brenne. Il présente une massive tour circulaire d'escalier. C'était un fief relevant de la baronnie de Preuilly. Son plus ancien propriétaire connu est Jean de Chauvigny. La famille d'Aloigny du Poitou lui succède.
                              Le château privé des Vallées (XIXe siècle) était la demeure de la cantatrice Mado Robin.
                              Le manoir privé de Gaudru (XVe et XVIe siècles) a été très modifié. De 1400 à 1786, cet ancien fief a appartenu à la famille Le Souffleur de Gaudru. En 1789, il était la possession de Stephanopoli-Demetrius de Commène dont la famille a donné six empereurs de Constantinople et dix empereurs de Trébizonde. (NB: l'adresse postale de Gaudru le relie à Yzeures-sur-Creuse, or ce manoir se trouve sur le territoire de Tournon-Saint-Pierre).

                              A voir:
                              • les châteaux privés du XIXe siècle: Tournon et Les Fossés (ancien fief)

                              Les lieux-dits: Gaudru, La Bagonne, La Bersaudière, La Baujonnerie, La Blinerie, La Brousse, La Chapelle, La Croix-de-Pierre, La Guilloterie, La Madeleine, La Marne, La Réchauderie, La Renaissance, Launay, Le Farrou, Le Grand-Vicq, L’Échaudé, Le Coudray, Le Petit-Pouillé, Les Baudessous, Les Beaujettes, Les Bigornes, Les Bois, Les Bondes, Les Bruyères-à-Méreau, Les Fossards, Les Fosses, Les Grands-Bornais, Les Grands-Champs, Les Grèves, Les Petits-Noyers, Les Pièces-de-Bécheron, Les Vallées, Pouillé, Renusson, Salvert, Vonne
                                Communes voisines:Bossay-sur-Claise, Yzeures-sur-Creuse

                                Yzeures-sur-Creuse

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                                Yzeures-sur-Creuse est un village du sud de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Yzeurois et les Yzeuroises.
                                Il a porté les noms de: Hicciodero (Ve siècle), Iciodorum vicus et Iciodorensis (VIe siècle, Grégoire de Tours), Iciodoro (VIIe siècle) et Ysorium (XIIIe siècle). Son nom actuel date du 9 septembre 1926. Le fief relevait du château de Tours. Il appartint successivement aux familles de Chasteigner, de Montbel et d'Harambure.
                                Coordonnées GPS d'Yzeures-sur-Creuse: 0°52'16"E - 46°47'09"N
                                Code INSEE: 37282 - Code postal: 37290 - Superficie: 5542 hectares
                                Altitudes: de 53 à 139 m
                                L'église Notre-Dame a été reconstruite en 1895 et consacrée le 5 août 1903.
                                De l'édifice primitif du XIIe siècle (démoli en 1895), il reste le mur nord de la nef et une absidiole en cul-de-four. Ce monument avait déjà été rebâti partiellement en 1527 puis réparé en 1624. L'église originelle avait été fondée au Ve siècle par saint Eustoche.
                                Une partie de ce vitrail provient de l'ancienne église. D'autres verrières sont signées par J.-P. Florence.
                                Derrière l'église, on trouve l'ancien presbytère.
                                Dans son jardin, une grotte a été bâtie sur le modèle de la grotte de Lourdes. Elle a été bénie le 1er mai 1887.
                                Près du hameau de Confluent, le dolmen de la Pierre-Levée est entouré par un cromlech. Ce dolmen date de 3500 ans avant Jésus-Christ.
                                Le château privé d'Harambure a été édifié aux XVIIIe et XIXe siècles.
                                Le manoir privé de Granges, début XVIIe siècle, possède un logis rectangulaire et trois tours carrées. Il remplace une ancienne forteresse dont il reste deux tours rondes en ruines.
                                Le château privé de Marigny a été érigé au XVIIe siècle. Il est composé d'un rez-de-chaussée, d'un étage et d'un comble. Son aile en retour vers l'ouest, coiffée d'un toit à la Mansard, est un peu plus récente.
                                Son parc renferme un pigeonnier circulaire du XVIIe siècle qui a été restauré après son effondrement partiel de décembre 1941. Son diamètre interne est de 4 m.
                                Le manoir privé de Thou (XVe siècle) a été en partie reconstruit en 1580. Son long corps de logis comprend une partie centrale du XVe siècle, une partie sud du début du XVIe siècle et une partie nord de la fin du XVIe siècle. Il possède un pigeonnier cylindrique (XVIe siècle) à toiture surmontée d'un lanternon hexagonal.
                                Le château privé de La Mothe (XIXe siècle) a été la propriété de Paul Haviland (des porcelaines Haviland de Limoges). Des artistes et des écrivains y ont séjourné: Lalique, Jean Giraudoux, Paul Morand, ....
                                Le musée Minerve, créé en 1972, propose les restes d'un temple gallo-romain du IIIe siècle dont une pierre sculptée représentant Minerve ainsi que Jupiter, Mars, Apollon et Vulcain. Les fouilles de ce temple eurent lieu en 1895 et 1896.
                                Le musée Mado Robin est dédié à la célèbre cantatrice de l'Opéra et de l'Opéra comique, née dans ce village et inhumée dans le cimetière.
                                Près du musée, un monument lui est consacré.
                                Dans la rue Descartes, un ancien atelier était celui d'un charron comme le prouve cette inscription.
                                Le château privé de Péré (ou Pairé), édifié au XVe siècle, comprend un donjon carré, un logis rectangulaire et deux tours cylindriques à toitures coniques. Au XIXe siècle, deux étages ont été rajoutés sur la partie nord-ouest du logis.
                                Dans son parc, on peut voir un pigeonnier circulaire.

                                A voir:
                                • les vestiges du prieuré de Hauterives (vestiges de la nef de l'église rebâtie vers 1450 pour remplacer un édifice du XIe siècle et les bâtiments claustraux du XIIIe siècle). Il appartenait à l'ordre de Grandmont. Ce prieuré, fondé entre 1139 et 1163 par les seigneurs de Preuilly, fut supprimé au début du XVIIe siècle.
                                • l'éolienne Bollée de 1897 à Laireau
                                Patrimoine disparu
                                • la forteresse de Rigollet
                                • le château de Thais (ou Thaix, Taye): disparu depuis le XVIIIe siècle

                                Des lieux-dits: Baratière, Beauvais, Bel-Air, Bignoux, Bois-Chevet, Bors, Bussay, Chavis, Cirande, Confluent, La Barre, La Beauge, La Caltière, La Cimbeaudrie, La Cour, La Garbouillère, La Garguillère, La Grange-Renée, La Jousière, La Maison-Rouge, La Mothe, La Multonnerie, La Natte, La Pluche, Le Bout-du-Pont, Le Pointeau-Jacquet, Le Port, Les Effes, Les Terrives, Lauderie, Lignez, Madrolle, Marigny, Napres, Neuville, Pémilla, Poizay, Rigollet, Saint-Saturnin, Varennes

                                    Sublaines

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                                    Sublaines est une commune de l'est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Sublainois et les Sublainoises.
                                    Elle a porté les noms de: Sublena  (IXe siècle, charte de Louis le Débonnaire), Seblena (1060, charte de Saint-Martin), Sublenum (1119 et 1177), Parochia de Sublanis (XIIIe siècle, cartulaires du Liget et de l'archevêché de Tours) et Subleines (XIIIe siècle). Au IXe siècle, Sublena appartenait à la collégiale Saint-Martin de Tours.
                                    Coordonnées GPS de Sublaines: 0°59'28"E - 47'15'51"N
                                    Code INSEE: 37253 - Code postal: 37310 - Superficie: 1444 hectares
                                    Altitudes: de 87 à 117 m
                                    L'église Saint-Martin, construite au XIIe siècle (nef unique, abside à cinq pans voûtée en cul-de-four, chœur voûté en berceau brisé et clocher à deux étages), a été modifiée au XVe siècle.
                                    Elle renferme les vestiges de peintures murales du XVe siècle. Sur la deuxième photo, le personnage de gauche semble être sainte Barbe avec l'un de ses plus importants attributs: la tour.
                                    La cuve baptismale en pierre date du XIIe siècle.
                                    La ferme de Cours possède un ancien pigeonnier-porche carré du XVIe siècle, dont la porte est aujourd'hui condamnée (elle a servi jusqu'en 1864). Il renferme 750 trous de boulins (nids de pigeons).
                                    La ferme fortifiée privée de Homme possède une tour rectangulaire du XVIe siècle.
                                    Le vieux puits des Quentins est recouvert par une dalle plate.

                                    Patrimoine disparu
                                    • le menhir de la Pierre-de-la-Croix-de-la-Main, près de Homme
                                    • le dolmen de la Pierre-aux-Œufs

                                    Les lieux-dits:Bois-du-Hachereau, Bois-du-Pas-Saint-Martin, Bois-Gaulpied, Croix-de-Danges, Cours, Fleuriant, Homme, La Barbillonière, La Basse-Calognière, La Chaumine, La Contentière, La Gouffinière, La Guichardière, La Haute-Calognière, La Marinerie, La Rue-Chaude, Le Château-Gaillard, Le Grand-Ormeau, Le Gros-Buisson, Le Hachereau, Le Noyer-Mâle, Le Peu, Les Beauces, Les Brigalles, Les Buttes, Les Grands-Champs, Les Mêleries, Les Petits-Prés, Les Pionnes, Les Quenards, Les Quentins, Les Ruaux, Les Terres-Noires, Les Viviers, Villaine
                                        Communes voisines:Bléré, Chédigny, Cigogné, Luzillé, St-Quentin-sur-Indrois
                                        Blason de Sublaines
                                        source: L'Armorial de France

                                        La Croix-en-Touraine

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                                        La Croix-en-Touraine est un village de l'est de la province. Ses habitants sont appelés les Crucifixiens et les Crucifixiennes.
                                        Jadis, il a porté les noms de Saint-Quentin-près-Bléré puis de La Croix-de-Bléré (1348-1389, cartulaire de l'archevêché de Tours). Son nom actuel a été adopté le 14 février 1938. Ce fut une châtellenie érigée en baronnie qui a appartenu successivement aux familles de Sainte-Maure, de Maillé, Bérard, Guillerault et Lorin.
                                        Coordonnées GPS de La Croix-en-Touraine: 0°59'29"E - 47°20'15"N
                                        Code INSEE: 37091 - Code postal: 37150 - Superficie: 1504 hectares
                                        Altitudes: de 52 à 117 m
                                        L'église Saint-Quentin, construite au XIIe siècle (nef unique, transept, chœur voûté en berceau brisé, clocher octogonal aux pans inégaux, abside semi-circulaire et absidioles voûtées en cul-de-four), a été modifiée au XVe siècle (chapelle).
                                        L'abside semi-circulaire est percée par trois baies en plein cintre.
                                        Cette église possède quelques modillons grotesques.
                                        Elle renferme une Piéta en plâtre peint du XVe siècle.
                                        Ce bénitier, présentant deux têtes d'animaux sculptées, semble dater de l'époque de la construction de l'église.
                                        Le château privé de La Gaillardière est un logis seigneurial du XVIe siècle remanié en 1743. La tour carrée transformée en pigeonnier date du XVIe siècle. Cette fuie a conservé des boulins circulaires en terre cuite.
                                        Le château privé de Paradis présente un logis du XVIe siècle, une aile en équerre du XVIIIe siècle et un pigeonnier circulaire du XVIe siècle (renfermant trois travées de boulins). Ce château formait un fief dépendant de la seigneurie des Cartes.
                                        Le château privé de La Herserie (XVIe siècle) a été rebâti en 1852.
                                        Le manoir privé de La Chauvinière (XVIIe siècle) comprend un logis rectangulaire dont le toit repose sur deux pignons en rondelis et est percé par deux lucarnes à fronton courbe. Son mur de clôture est flanqué de deux tours rondes à toitures en poivrière.
                                        Le manoir privé de Lauconnière date des XVIIIe et XIXe siècles. Ce domaine était un fief relevant de l'archevêché de Tours.
                                        Le château privé de La Croix a été construit au XIXe siècle.
                                        Au lieu-dit La Roche, on peut découvrir cet ancien pigeonnier carré.
                                        Il reste quelques loges de vigne sur le territoire de cette commune dont celle du lieu-dit La Noue-du-Chêne.
                                        Le parc Édouard-André (environ 2 hectares), ouvert au public, renferme de nombreuses essences d'arbres (chêne liège, chêne sessile, épicéa d'orient, Ginkgo biloba, parrotie, plaqueminier, ptérocaryer, tilleul, ...) et une roseraie.

                                        A voir:
                                        • le château privé de Finispont (XIXe siècle)

                                        Les lieux-dits: Bois-Godeau, Bray, Finispont, Fontenille, La Bessière, La Bourrellerie, La Brimbale, La Chauvinière, La Chevalerie, La Féerie, La Fleurie, La Fontaine-d'Ormeau, La Gaillardière, La Giraudière, La Grande-Folie, La Guétaudière, La Herserie, La Jarnière, La Neuraye, La Noue-du-Chêne, La Nouefrault, La Petite-Folie, La Pinguennetière, La Pointe, La Roche, La Roche-Donnet, La Tuilerie, La Vieillère, La Vinerie, La Volandrie, Lauconnière, Le Chêne, Le Coteau, Le Grand-Villefrault, Le Mai, Le Moulin, Le Moulin-à-Vent, Le Petit-Clos, Le Petit-Coteau, Le Peu, Le Plessis, Les Brigoudières, Les Caves, Les Fosses-Rondes, Les Grands-Champs, Les Lochers, Les Passeurs, Les Perruches, Les Terres-Noires, Millerieux, Paradis, Prairie-de-la-Roche, Prairie-des-Grandes-Cheminées, Vallée-Saint-Quentin, Vauhardy
                                          Communes voisines:Amboise, Bléré, Civray-de-Touraine, Dierre

                                          Chambres d'hôtes (Bed and Breakfast)
                                          Gîte (Self-catering gite)
                                          Blason de La Croix-en-Touraine

                                          Saint-Règle

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                                          Saint-Règle est une commune de l'est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Saint-Règlois et les Saint-Règloises.
                                          Elle a porté les noms de: Parochia S. Reguli (1241, charte de l'abbaye de Marmoutier), Parochia de Sancto Regulo (1279, charte de Marmoutier), Saint-Réelle (1523), Règle-la-Masse ou Règle-sur-Masse (1793). Ce fief relevait du château d'Amboise. Au XVIIIe siècle, il appartint à Jean Bouteroue d'Aubigny puis à Louis de Conflans d'Armentières.
                                          Coordonnées GPS de St-Règle: 1°03'12"E - 47°24'28"N
                                          Code INSEE: 37236 - Code postal: 37530 - Superficie: 628 hectares
                                          Altitudes: de 62 à 110 m
                                          L'église Saint-Paul, avec son clocher en bâtière, a été construite en 1898 dans le style néo-roman.
                                          Elle renferme des vitraux de 1871 fabriqués par l'atelier des maîtres-verriers Lobin. Ces verrières ont été restaurées en 2000 par l'atelier de Florence Maynardà Beaumont-en-Véron.
                                          Le château privé des Arpentis (XVIe et XVIIe siècles) a été restauré en 1884. Ses douves ont été creusées au XVIIe siècle. C'était une châtellenie dont le premier seigneur fut, en 1313, Christophe Thomas.
                                          Le manoir privé des Thomeaux, reconstruit au XVIIIe siècle puis surélevé d'un étage au XIXe siècle, possède encore quelques vestiges du manoir primitif du XVe siècle.

                                          A voir:
                                          • le moulin des Arpentis (XVIe et XVIIe siècles) sur l'Amasse
                                          • le moulin de Givry (XVIe et XVIIe siècles)
                                          • le moulin d'Olivet (XIVe et XVIIIe siècles)
                                          • les habitations et caves troglodytiques des lieux-dits Les Breussolières et Mazeure

                                          Les lieux-dits:Beau-Soleil, Chante-Merle, Clos-des-Cassiers, Fosse-Goulette, Givry, Juscors, La Côte-Chaude, La Cour, La Fenêtre, La Pelleterie, La Rouchère, Le Baboisseau, Le Bas-Thomeaux, Le Cassoir, Le Coq, Les Arpentis, Les Breussollières, Les Cavalouettes, Les Fontenilles, Mazeure, Montarboud, Saint-Lubin, Thomeaux, Vaurenaults
                                            Communes voisines:Amboise, Chargé, Souvigny-de-Touraine

                                            Chambres d'hôtes (Bed and Breakfast)

                                            La Riche

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                                            La Riche est une ville de la banlieue ouest de Tours. Ses habitants sont appelés les Larichois et les Larichoises.
                                            En 1787, elle portait le nom de La Varenne-de-La-Riche.
                                            Coordonnées GPS de La Riche: 0°39'57"E - 47°23'24"N
                                            Code INSEE: 37195 - Code postal: 37520 - Superficie: 817 hectares
                                            Altitudes: de 43 à 51 m
                                            Le prieuré de Saint-Cosme, fondé en 1092, a conservé des vestiges de son église du début du XIIe siècle (le chevet et les chapiteaux romans, l'arc gothique et le croisillon sud). Le prieuré a été supprimé canoniquement en 1742. Cet édifice avait été partiellement démoli en 1744.
                                            Dans le choeur, aujourd'hui disparu, se trouve la tombe de Pierre de Ronsard, le "Prince des Poètes", qui avait reçu la commende du prieuré en mars 1565. Il la conservera jusqu'à sa mort, le 27 décembre 1585. Il était né le 11 septembre 1524 au manoir de La Possonnière, à Couture-sur-Loir dans le Vendômois.
                                            La maison du prieur (XVe siècle) a été remaniée au XVIIe siècle.
                                            Au premier étage, se trouvent les appartements de Ronsard dont le petit cabinet où le poète écrivait ses œuvres.
                                            Le réfectoire des moines a été construit au XIIe siècle.
                                            On y pénètre par un porche sculpté.
                                            A l'intérieur du réfectoire, on remarquera les poutres...
                                            ... ainsi que la chaire du lecteur...
                                            ... richement ornée.
                                            A coté du réfectoire, l'hôtellerie a été bâtie au XIIIe siècle.
                                            Le château de Plessis-lès-Tours a été édifié à partir de 1469. Auparavant, il existait à cet endroit une forteresse appelée Les Montils. C'était une châtellenie ayant appartenu, en 1143, à Sulpice II d'Amboise, fils de Hugues 1er. Elle resta la propriété de ses descendants jusqu'au 15 février 1463. A cette date, Hardouin de Maillé, époux de Perrenelle d'Amboise, vendit Les Montils à Louis XI pour la somme de 5500 écus d'or.
                                            De cet édifice, il ne reste que ce logis rectangulaire et une tourelle d'escalier octogonale. Louis XI habita ce château et il y mourut le 30 août 1483.
                                            Une cheminée monumentale de l'hôtel des Bohier à Tours a été transférée dans une des salles de ce château.
                                            De l'ancien couvent des Grands Minimes du Plessis, il ne reste que le logis du XVIIe siècle, une petite tour octogonale du XVIIIe siècle...
                                            ... et une chapelle néo-gothique de 1877 (inachevée) renfermant le tombeau de saint François de Paule (fondateur du couvent en 1489), mort en 1507. L'église, achevée en 1490, a disparu. En 1562, elle avait été saccagée par les Huguenots.
                                            Le prieuré Sainte-Anne dépendait du prieuré de Saint-Cosme. Si les bâtiments prioraux ont disparu, la chapelle, édifiée au XVIe siècle, est encore visible dans le square Roze. Très remaniée, elle comprenait, initialement, une nef unique, un chœur d'une travée et une abside à trois pans. En 1668, ces pans avaient été décorés par le sculpteur Charpentier.
                                            L'église Saint-Anne a été construite d'avril 1855 (pose de la première pierre) à octobre 1856 (consécration par Mgr Morlot, archevêque de Tours) dans le style néo-gothique selon les plans de l'architecte Gustave Guérin. Elle est composée par un clocher-porche (achevé en 1857) avec une flèche en pierre, une nef unique, un transept saillant et un chœur à pans entouré par deux sacristies.
                                            Le manoir privé des Pavillons (1640) présente une tour centrale entourée par deux ailes. Il possède une petite chapelle ayant des traces de peintures murales.
                                            Le manoir privé de La Rabaterie (XVe siècle) comprend un bâtiment central rectangulaire avec deux ailes inégales en retour d'équerre vers l'ouest et une tour carrée d'escalier à vis.
                                            Dans la rue du Pigeonnier, une ancienne fuye carrée a été transformée en logis privé. Son toit a conservé un vestige de lanternon.
                                            La ville possède son girouet dont la partie centrale représente le logo de La Riche.

                                            Patrimoine disparu
                                            • l'ancien couvent des Carmes qui était situé au 39 rue du Plessis: les bâtiments rescapés de la Révolution ont été détruits en 1932

                                              Les lieux-dits: Gevrioux, La Balaterie, La Fuye, La Gare-de-Saint-Cosme, La Grande-Maison, La Grange-David, La Potéterie, La Poudrière, La Tuilerie, Le Grand-Carroi, Le Petit-Plessis, Le Pigeonnier, Le Plessis-lès-Tours, Le Pont-Libert, Le Pont-Neuf, Le Port-Cordon, Le Sauge, Les Devalleries, Les Hautes-Marches, Les Îles-Noires, Les Minimes, Les Montils, Les Pavillons, Saint-François
                                                Communes voisines:Ballan-Miré, Joué-lès-Tours, St Genouph, Tours

                                                Blason de La Riche

                                                Saint-Flovier

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                                                Saint-Flovier est un village du sud-est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Floviens et les Floviennes.
                                                Dans les textes, il a porté les noms de Parochia Sancti Flodovei (1125, charte de Saint-Martin de Tours) et de Sanctus Flodoveus (1230, cartulaire de La Merci-Dieu et 1290, pouillé de Tours). Au XIIIe siècle, cette châtellenie relevait des barons de Preuilly pour la forteresse du Roulet. Par ordonnance de Charles X, Saint-Flovier annexe le commune de Sainte-Julitte le 16 novembre 1826.
                                                Coordonnées GPS de St-Flovier: 1°01'47"E - 46°58'05"N
                                                Code INSEE: 37218 - Code postal: 37600 - Superficie: 2922 hectares
                                                Altitudes: de 102 à 146 m
                                                L'église Saint-Flovier (XIIe siècle et agrandie en 1840) a été reconstruite de 1883 à 1886, dans le style néo-roman, selon les plans de l'architecte parisien Anatole de Baudot.
                                                Par contre, son clocher date de 1747.
                                                Cette église renferme de très belles stalles sculptées en chêne des XVe (photos), XVIIe et XVIIIe siècles.
                                                Ses vitraux ont été réalisés, entre 1898 et 1900, par les maîtres-verriers J.-P. Florence (Tours), Lux Fournier (Tours) et L. Henry (Orléans, photo).
                                                Ce panneau en bois, réalisé en 1921 par Lux Fournier, est un monument aux morts de la Grande Guerre. Une peinture à l'huile sur toile occupe son centre. 54 photographies, portraits des soldats disparus, ont été placées dans des médaillons.
                                                Dans la rue du Commerce, cet ancien prieuré, édifié au XVIIe siècle, est devenu une habitation privée. La chapelle Saint-Barbe, une de ses dépendances, est, désormais, un abri de jardin.
                                                Dans la rue Sainte-Barbe, on peut encore observer cette ancienne publicité peinte pour la marque de vêtements Le Mont-Saint-Michel - Ariès. Le slogan tronqué était: un vêtement pour chaque usage.

                                                Patrimoine disparu
                                                1- Le troisième château du Roulet, construit de 1881 à 1884 pour M. Paul Gravier, a été démoli vers 1950. Le second château avait été bâti vers 1780 par René-Louis-François, marquis de Menou, puis détruit vers 1871.
                                                Il reste quelques vestiges du premier château du Roulet (XIIe, XIIIe et XIVe siècles). Il avait été pris par les Anglais en 1359 puis racheté par le maréchal Boucicaut en 1362.
                                                2- L'église Saint-Pierre-Sainte-Julitte (XVe siècle) a été détruite en 1900.
                                                3- Les murailles et les douves qui entouraient le bourg ainsi que le donjon (situé non loin de l'église) ont été démolis au XIXe siècle.

                                                A voir:
                                                • l'ancien presbytère du XVIIe siècle de Sainte-Julitte
                                                • les restes du château de Sainte-Julitte (milieu du XVe siècle)
                                                • le logis de La Fontaine (XVIIIe siècle): 19 rue de la République

                                                  Les lieux-dits: Bel-Air, Bois-de-Laré, Bois-des-Grenouillères, Bois-du-Roulet, Bois-Mitet, Champ-Bourdon, Corlouet, Germain, La Basse-Cossonnière, La Basse-Cour, La Bauchetière, La Bergeottière, La Berlaudière, La Bigotière, La Brissandière, La Bruyère, La Cossonnière, La Croix-de-Beaulieu, La Fontaine, La Fortignière, La Frainaye, La Gauterie, L'Ajonc, La Mibellerie, La Montée, La Pairaudrie, La Renaissance, La Rougerie, La Souche, La Tricherie, La Tuilerie, Laleu, Le Bois-Farraud, Le Champ-du-Chêne, Le Faubar, Le Greffier, Le Roffay, Le Roulet, Le Rublin, Le Terrier, Les Bedonnières, Les Bois-de-l’Étang, Les Boutelais, Les Bruasseries, Les Châteaux, Les Clous, Les Coteaux, Les Crailes, Les Creusettes, Les Feuillards, Les Grenouillères, Les Jardinières, Les Mahutaux, Les Minéraux, Les Plantes, Les Raffoux, Les Sauvagettes, Les Terrages, Les Terres-Charles, Mouline, Pièce-de-la-Mibellerie, Pièce-du-Volier, Pièce-de-la-Gauterie, Pièce-du-Bois, Pièces-de-Corlouet, Prés-Jacquet, Sainte-Julitte, Saut-du-Loup, Taille-des-Rafoux, Tailles-de-la-Simolière

                                                        Saint-Pierre-des-Corps

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                                                        Saint-Pierre-des-Corps est une ville de la banlieue est de Tours, située entre la Loire et le Cher. Ses habitants sont appelés les Corpopétrussiens et les Corpopétrussiennes.
                                                        Elle a porté les noms de: Ecclesia Sancti Petri (IXe siècle), Sanctus Petrus de Corporibus (1280, cartulaire de l'archevêché de Tours) et La Clarté-Républicaine (1793). Jusqu'en 1794, c'était une paroisse de Tours.
                                                        Ravagée par des inondations de la Loire en 1527, 1577, 1755 et 1856, elle a été, de plus, en grande partie détruite lors de bombardements en 1944, en particulier dans la nuit du 10 au 11 avril 1944. C'est un centre ferroviaire important de l'ouest de la France.
                                                        Coordonnées GPS de St-Pierre-des-Corps: 0°43'12"E - 47°23'25"N
                                                        Code INSEE: 37233 - Code postal: 37700 - Superficie: 1128 hectares
                                                        Altitudes: de 46 à 51 m
                                                        Très peu du patrimoine ancien a été conservé mais on peut observer la mairie qui a été inaugurée le 4 juin 1922. En fait, elle avait été bâtie en 1913 et, pendant la guerre de 14-18, elle avait servi de caserne pour les soldats américains.
                                                        L'église Notre-Dame-de-la-Médaille-Miraculeuse, construite en 1909, comprend une nef unique rectangulaire prolongée par un chevet plat. Elle renferme des vitraux de l'atelier Lobin (Tours).
                                                        Près de la mairie, la bibliothèque municipale ressemble à une église avec un clocher et un chevet.
                                                        Dans le passage Trousseau, on peut entrevoir un logis, très remanié, des XVIe et XVIIe siècles, de l'ancienne abbaye de femmes de Saint-Loup. On ne connait pas la date de sa fondation mais on sait que Hildegarde en était abbesse en 940. Au XIe siècle, elle dépendait de l'abbaye Saint-Julien de Tours. Elle fut reconstruite en 1270. Les religieuses de l'Union Chrétienne l'occupa de 1699 à 1789.
                                                        Au 1 quai de la Loire, l'ancien bureau de l'octroi date du XIXe siècle.
                                                        Une locomotive à vapeur Pacific 231 E 41 de 1935 est garée, depuis le 30 mai 1974, dans un square du boulevard des Déportés.
                                                        Une des particularités de Saint-Pierre est la présence dans certains jardins ouvriers (rue des Ateliers ou passage André-Sabatier) de puits à balancier. Localement appelés les cigognes, ils ressemblent aux chadoufs égyptiens. Le mât, haut de 4 à 5 m, supporte une perche qui possède, d'un côté, un contrepoids et, de l'autre, une chaîne à laquelle est attaché un seau. (photo: Eric Caillé)

                                                        A voir:
                                                        • l'église de l'Assomption (1952-1954): elle a été consacrée en 1954 par Mgr Gaillard. Elle possède un vitrail circulaire d’Étienne Blanchet de 1974.

                                                        Les lieux-dits: La Noue, La Poudrerie, La Verderie, Les Bastes, Les Belles-Maisons, Les Dix-Neuf, Les Épines-Fortes, Les Grillonnières, Les Justices, Les Prébendes-du-Bois-de-Plante, L'Ouche-du-Rochin, Saint-Marc
                                                          Communes voisines:La Ville-aux-Dames, St-Avertin, Tours

                                                          Blason de Saint-Pierre-des-Corps

                                                          Saint-Hippolyte

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                                                          Saint-Hippolyte est un village du sud-est de la Touraine, dans la vallée de l'Indre. Ses habitants sont appelés les Saint-Hippolytains et les Saint-Hippolytaines.
                                                          En 1793, il portait le nom de La Chapelle-Hippolyte. Le 17 avril 1827, ce bourg prend le nom de Saint-Hippolyte après sa fusion avec Vitray. Le fief relevait de Bridoré et, au XVIIIe siècle, appartenait aux religieuses viantaises de Beaulieu-lès-Loches.
                                                          Coordonnées GPS de St-Hippolyte: 1°06'07"E - 47°03'29"N
                                                          Code INSEE: 37221 - Code postal: 37600 - Superficie: 3299 hectares
                                                          Altitudes: de 75 à 152 m
                                                          L'église Saint-Hippolyte, construite au XIe siècle (nef, chœur et abside semi-circulaire), a été modifiée aux XVe (façade) et XVIe siècles (portail latéral sous un porche en charpente).
                                                          Son clocher date du XIIe siècle mais la flèche en pierre qui le surmonte est du XVe siècle.
                                                          Cette église renferme trois vitraux de 1858 signés par l'atelier Lobin (photo) et deux vitraux de Lux Fournier (1922).
                                                          Le château privé de Vitray a été édifié au XVIe siècle puis restauré au début du XXe siècle.
                                                          Le hameau des Basses-Bordes possède son lavoir.
                                                          Dans la rue du Château, une maison présente encore une enseigne en fer forgé de bourrelier. Celui-ci devait fabriquer et vendre des harnais, des sacoches et des courroies.

                                                          A voir:
                                                          • le moulin à tan de Vitray (XVIe siècle), en aval du château
                                                          • le moulin de Lège (fin XIXe siècle) sur l'Indre
                                                          • les maisons du bourg des XVIe et XVIIe siècles
                                                          • le puits à toit plat des Hautes-Bordes
                                                          Patrimoine disparu
                                                          • l'église Saint-Germain de Vitray

                                                            Des lieux-dits: Ballon, Bourg-Neuf, Braud, Douète, La Biosse, La Cossonnière, La Couarde, La Fontaine, La Fournaise, La Galicherie, La Gratelière, La Guche-à-Poules, La Jucherie, Le Bas-Saint-Paul, Le Donjon, Le Grand-Village, Le Haut-Saint-Paul, Les Bourdeaux, Les Jussiaumes, Les Marguats, Les Marnes, Les Moreaux, Les Roux, Les Sables, Les Taupins, L'Ornay, Malville, Pille-Bourse, Rigny, Villecuite

                                                              Saint-Avertin

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                                                              Saint-Avertin est une ville de la banlieue sud-est de Tours. Ses habitants sont appelés les Saint-Avertinois et les Saint-Avertinoises.
                                                              Avertin (ou Aberdeen) était un moine écossais venu en France avec Thomas Becket, archevêque de Cantorbery, pour assister au concile de Tours en 1163. Après l'assassinat de l'évêque, sur l'ordre du roi Henri II Plantagenêt, il serait revenu en France pour se faire ermite dans les bois de Cangé.
                                                              Cette cité a porté jadis les noms de Venciacum (930, charte de Hugues, abbé de Saint-Martin), de Vençay (XIVe siècle) et de Saint-Avertin (1371, ordonnance de Jean de la Thuille, bailli de Touraine). Le fief de Cangé a appartenu, à partir du 4 juin 1489, à Jean de Coningham, capitaine de la garde écossaise de Louis XI. Il est resté dans cette famille jusqu'en 1679.
                                                              Coordonnées GPS de St-Avertin: 0°43'45"E - 47°21'58"N
                                                              Code INSEE: 37208 - Code postal: 37550 - Superficie: 1325 hectares
                                                              Altitudes: de 46 à 98 m
                                                              L'église Saint-Avertin (jadis dédiée à saint Pierre), construite au XIIe siècle (nef), a été agrandie en 1490 (chœur à chevet plat et chapelles latérales). Le clocher date du XVe siècle. Elle a été restaurée au XIXe siècle.
                                                              Cette Piéta en pierre peinte est une œuvre du XVIe siècle.
                                                              Un tableau (XVIe siècle) représente le massacre des Saints Innocents.
                                                              Un bas-relief en terre cuite polychrome et vernie (le couronnement de la Vierge) date de la première moitié du XIXe siècle.
                                                              Cette église renferme aussi ce vitrail signé par le maître-verrier tourangeau Lucien-Léopold Lobin. Il représente, à gauche, la Vierge à l'Enfant, à droite, saint Louis et sainte Blanche de Castille et, en haut, saint Avertin guérissant un pauvre de son mal de tête.
                                                              Le château de Cangé, bâti aux XVe et XVIe siècles à l'emplacement d'une ancienne forteresse, a été remanié (l'aile sud) en 1892 par l'architecte J.-M. Hardion pour le comte de Pourtalès. Il a subi un incendie en 1978. A noter que le président Albert Lebrun y trouva refuge en juin 1940 et y présida les deux derniers conseils des ministres de la IIIe République (les 12 et 13 juin 1940).
                                                              Dans son parc, on peut observer ce pressoir des établissements Mabille d'Amboise.
                                                              Le manoir privé des Gougets a été édifié au XVe siècle.
                                                              Le manoir privé de Grandcour (XVIIe siècle, jadis appelé La Grande-Cour) fut acheté en 1928 par le romancier Jules Romains qui y rédigea la plupart des 27 volumes de sa saga "Les Hommes de bonne volonté".
                                                              Le manoir de Paradis (1622) possède une tour octogonale qui contient un escalier à vis permettant d'accéder aux terrasses.
                                                              Ce manoir était l'habitation du régisseur du château du Paradis (XVIe siècle) désormais en ruines. Selon la légende, Walter Scott aurait séjourné dans ce château. Il se renseignait sur la garde écossaise de Louis XI afin d'écrire son roman Quentin Durward.
                                                              Le manoir privé de La Singerie (XVIIe siècle) a été rebaptisé à la fin de 1918 et porte le nom de manoir des Cigognes.
                                                              Le manoir des Rives date du XIXe siècle.
                                                              Le lanternon des Fontaines est un édifice octogonal construit en 1508. Il permettait de distribuer les eaux des captages du Limançon et de la Petite-Gironde pour les envoyer vers Tours, à l'aide d'une clef régulatrice, via des canalisations en poterie vernissée et en plomb qui passaient sous le Cher. A Tours, l'eau arrivait au niveau des actuelles places de la Gare et François-Sicard (alors place Saint-Étienne) et alimentait un réservoir appelé la Belle-Fontaine. Les sources du Limançon, ont été aménagées en 1508 par un fontainier de Rouen, Pierre de Valence. Elles comportent une galerie captante et un grand bassin (aussi appelé la chapelle).
                                                              Le pigeonnier-porche du Nouveau-Bois possède des murs en colombage.
                                                              Dans la rue de Beaugaillard, la grange de Bourg-Cocu a été bâtie au XVIe siècle. Son pignon nord en colombage est percé de six petites lucarnes. Elle a été restaurée en 1998.
                                                              Dans la rue de Cormery, un fleuriste possèdait une surprenante enseigne constituée de nombreux arrosoirs en zinc.
                                                              Dans la rue des Ancienne-Écoles, cet anneau tenu par une tête de cheval servait, autrefois, à attacher les chevaux.
                                                              Au 52 rue Henri-Adam, une fresque a été peinte sur un immeuble par F. Page en 2004. Les heures 1, 2, 3 et 4 se sont envolées de l'horloge.
                                                              Le manoir privé de Roidemont a été édifié au XVIe siècle. Son parc renferme un pigeonnier circulaire de cette même époque dont le toit, en dôme, est couvert de petites tuiles plates. En 1869, cette fuye a été transformée en chapelle. Deux baies à double fenestrage munies de vitraux signés L. Lobin ont été créées.
                                                              Le château privé de La Camusière date du XIXe siècle.
                                                              Le manoir privé de Beaugaillard a été bâti au XVIIIe siècle.
                                                              Le Portail est un manoir privé du XVIIe siècle mais deux tourelles d'angle proches des communs appartinrent à l'enceinte d'une gentilhommière du XVe siècle. C'était un fief relevant de Montbazon.
                                                              Dans l'avenue du Général-de-Gaulle, une loge de vigne a été conservée. Elle rappelle que cette commune est située sur l'aire du vin AOC Noble Joué.
                                                              Saint-Avertin possède son girouet dont la partie centrale représente le château de Cangé.

                                                              A voir:
                                                              • les sarcophages du haut Moyen Âge de l'Écorcheveau
                                                              • le manoir privé de La Sagerie (XVIIe siècle): le bâtiment principal est accompagné de deux pavillons. Le mur d'enceinte est flanqué de tourelles rondes d'angles.
                                                              • le manoir privé du Carroi (XVIe siècle)
                                                              • le logis privé du Clos du Bois-Rayer (XVIIIe siècle)
                                                              • la Maison Péan (XVIIe siècle)
                                                              • l'éolienne Bollée (1885) du Bois-des-Hâtes
                                                              Patrimoine disparu
                                                              1- Le prieuré du Bois-Rahier: il fut fondé par le roi d'Angleterre Henri II en 1157, confirmé par Richard Cœur de Lion en 1190, transformé en prieuré en 1317. Ce prieuré fut supprimé le 22 juillet 1770. 
                                                              2- Le château de Grandmont, construit de 1781 à 1787 sur l'emplacement du prieuré du Bois-Rahier par Mgr de Conzié, a été démoli en 1961.
                                                              Ce château avait, dans son parc, une chapelle de style néo-gothique bâtie au XIXe siècle.
                                                              3- La petite chapelle qui était située près du pont sur le Cher.

                                                                  Les lieux-dits: Beauvais, Bel-Air, Bourg-Cocu, Bois-au-Chantre, Cangé, Châteauneuf, Grand-Cour, La Bellerie, La Besnardière, La Camusière, La Chabottière, La Chalonnière, La Mauberdière, La Morellerie, La Petite-Alouette, La Pinterie, La Ramée, La Saboterie, La Sagerie, La Tuilerie, L'Aubinière, Le Chêne, Le Fourneau, Le Grand-Monard, Le Grand-Pressoir, Le Moulin-à-Vent, Le Nouveau-Bois, Le Paradis, Le Petit-Monard, Le Placier, Le Portail, Le Puits-qui-Fume, Le Vivier, Les Cigognes, Les Claies, Les Essarts, Les Fontaines, Les Grands-Champs, Les Graviers, Les Granges, Les Granges-Galands, Les Héraults, Les Minimes, Les Pierres-Plates, Les Sicotés, L'Oiselet, L'Ormeau, Prairie-de-Cangé, Rosnay, Rougemont, Saint-Michel, Sainte-Hélène
                                                                    Communes voisines:Chambray-lès-Tours, Larçay, St-Pierre-des-Corps, Tours

                                                                    Camping
                                                                    Chambres d'hôtes (Bed and Breakfast)
                                                                    Blason de Saint-Avertin

                                                                        Neuville-sur-Brenne

                                                                        $
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                                                                        Neuville-sur-Brenne est un village du nord-est de la Touraine. Ses habitants sont appelés les Neuvillois et les Neuvilloises.
                                                                        Il a porté les noms de: Nova Villa (1102), Novilla (XIIe siècle, charte de l'abbaye de Gastines) et de Neufville (1577, charte de Marmoutier). C'était une seigneurie dépendant de l'abbaye de Marmoutier qui y établit un prieuré-cure.
                                                                        Coordonnées GPS de Neuville-sur-Brenne: 0°54'35"E - 47°37'11"N
                                                                        Code INSEE: 37169 - Code postal: 37110 - Superficie: 689 hectares
                                                                        Altitudes: de 87 à 146 m
                                                                        L'église Notre-Dame, construite au début du XIIe siècle (nef et chœur), a été agrandie en 1865 (abside semi-circulaire, deux chapelles latérales avec chacune une absidiole). C'est l'ancienne église du prieuré.
                                                                        Elle possède un porche plein cintre de XIIe siècle.
                                                                        Cette église renferme la tombe de Charles Fournier, décédé le 8 mars 1603...
                                                                        ... et des vitraux signés (et co-signés) par les verriers tourangeaux J.-P. Florence et L. Lobin. Celui-ci représente saint Joseph.
                                                                        Il existe encore une loge de vigne sur le territoire de Neuville.
                                                                        Le château privé de Valbrenne a été édifié au XIXe siècle.
                                                                        Au hameau du Gravier, rue du Val-de-Brenne, un logis privé du XVe siècle a été très modifié mais il a conservé une cheminée dont la hotte présente une fresque du XVIIe siècle.

                                                                        A voir:
                                                                        • l'ancien prieuré (XVIe siècle)
                                                                        • l'ancien presbytère (XVIIIe siècle)
                                                                        • le moulin à eau de Préchêne sur la Brenne
                                                                        Patrimoine disparu
                                                                        • le lavoir, démoli à la fin du XXe siècle

                                                                        Les lieux-dits: Bellevue, Bois-Yon, Joliet, La Folie, La Guesnière, La Ménagerie, La Petite-Ménagerie, La Rouère, La Ruine, La Thiellerie, La Trépinière, La Tuilerie, L’Économie, Le Gabon, Le Grand-Mesnil, Le Grand-Tronchot, Le Gravier, Le Haut-Préchêne, Le Pavillon, Le Petit-Château, Le Petit-Mesnil, Le Petit-Tronchot, L'Espérance, Les Haies, Les Terres-Fortes, Paradis, Préchêne, Roule-Crotte, Valbrenne
                                                                          Communes voisines:Château-Renault, Le Boulay, Saunay

                                                                          Joué-lès-Tours

                                                                          $
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                                                                          Joué-lès-Tours est une ville de la banlieue sud de Tours. Ses habitants sont appelés les Jocondiens et les Jocondiennes.
                                                                          Elle a porté le nom de Jocondiacum, abréviation de Jocundiacensis Domus (VIe siècle, Grégoire de Tours). Son appellation actuelle a été adoptée le 21 juillet 1848. Vers 900, Charles le Simple a donné ce territoire au chapitre de Saint-Martin de Tours. En 732, Charles Martel y a vaincu les Sarrasins d'Abd al-Rahman. Cette bataille, dite "bataille de Poitiers" a eu lieu au niveau des Landes de Charlemagne.
                                                                          Coordonnées GPS de Joué-lès-Tours: 0°39'45"E - 47°21'05"N
                                                                          Code INSEE: 37122 - Code postal: 37300 - Superficie: 3241 hectares
                                                                          Altitudes: de 44 à 96 m
                                                                          L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul a été construite en 1866, dans le style néo-gothique, selon les plans de l'architecte Gustave Guérin. Sa première pierre a été posée le 9 avril 1966 et elle a été consacrée le 2 août 1868. Elle a remplacé un édifice du XIIe siècle qui avait été remanié en 1521.
                                                                          L'église Marie-de-l'Incarnation (XXe siècle) se trouve dans la rue de Chambord.
                                                                          Le château privé de Beaulieu (XVIIIe siècle) est composé de deux corps de logis, l'un carré et l'autre rectangulaire. Les toits, couverts d'ardoises, sont à la Mansard. Sa chapelle, bénite le 30 mars 1748, a été démolie après 1780.
                                                                          Le château privé de Rigny, également du XVIIIe siècle, a été agrandi en 1857, vers l'Est, d'un corps de bâtiment avec une aile en retour d'équerre.
                                                                          Le manoir privé de La Frazelière a été bâti au XVIIe siècle. Jusqu'en 1903, il était appelé le manoir de La Petite-Rabière.
                                                                          Le château des Bretonnières a été construit au XVIIIe siècle puis rénové en1864.
                                                                          Le château privé de l'Épan a été édifié au XIXe siècle.
                                                                          La ferme de La Liodière, ancien fief, possède un remarquable pigeonnier carré du XVIe siècle. Cette fuie, construite sur quatre arcades en plein-cintre, renferme 380 boulins (nids de pigeons).
                                                                          Près de La Liodière, la ferme de Baugé (XVIIIe siècle) a conservé son pigeonnier carré.
                                                                          Du château privé de La Crouzillière (XVIe siècle), en grande partie démoli en 1838, il ne reste qu'un corps de logis mansardé et trois tours rondes. Le rez-de-chaussée de la tour nord servait de chapelle. Au XVe siècle, c'était un fief relevant de Plessis-les-Tours, puis du château de Tours.
                                                                          Son pigeonnier cylindrique a été détruit en 1970.
                                                                          Le château privé de La Marbellière date du début XIXe siècle.
                                                                          Mais il possède une porte plein cintre (à l'ouest du parc) du XVIIe siècle.
                                                                          Dans son parc, on trouve un pigeonnier cylindrique.
                                                                          Le château privé de Taillard a été édifié aux XVIIe et XVIIIe siècles.
                                                                          Le château du Clos-Saint-Victor a été construit dans les années 1890 pour le comte Sabran-Pontevès. C'est lui qui, en 1906, donna ce nom à sa propriété de La Maucannière.
                                                                          Dans son parc (en partie loti), la tour de La Maucannière est bâtie sur la base d'un ancien moulin. Cette tour appartenait à une maison forte du XVIe siècle dont les vestiges ont disparu dans un incendie vers 1875.
                                                                          Le manoir privé de Chérizy a été appelé, jusqu'en 1940, Le Pavillon. Il a été construit puis modifié entre les XVe et XVIIIe siècles.
                                                                          Sa chapelle se trouve dans une tourelle jouxtant sa grange qui abrite un pressoir. Plus loin (7 rue de Chérizy), on voit une porte cochère en bois. A sa gauche, la porte piétonne a été murée.
                                                                          Le manoir privé de La Borde (XVIIe siècle) a été agrandi au XIXe siècle.
                                                                          Le manoir privé de La Bouchardière a été bâti aux XVIIe et XVIIIe siècles. Sa chapelle date de 1689.
                                                                          Le manoir privé de La Chaumette est une reconstruction du XIXe siècle. Il a été très remanié au début des années 2010 (ouvertures, cheminées). De plus, il a perdu son aile sud. Le poète Saint-John Perse y a séjourné en juillet 1922.
                                                                          Le manoir privé de La Mazeraie (XVIIIe siècle) a conservé deux tours cylindriques de l'enceinte du XVe siècle. La base de la tour du sud-est abrite un oratoire.
                                                                          Le château privé de L'Auberdière a été édifié au XVIIIe siècle. (CPA: collection Pascal Calmettes)
                                                                          Le manoir privé de La Coudraye (XVIIe siècle) a été agrandi au XIXe siècle. L'écrivain Jean-Nicolas Bouilly est né à La Coudraye le 23 janvier 1763. (CPA: collection Pascal Calmettes)
                                                                          Le logis privé de La Blotterie est une ancienne propriété de la collégiale Saint-Martin de Tours.
                                                                          Son pigeonnier carré (XVIIIe siècle) possède un toit surmonté par un lanternon octogonal couvert d'ardoises.
                                                                          Sur le Petit-Cher, les vestiges d'un pont du XIIIe siècle appelé l'Arche-du-Pin ont été conservés.
                                                                          La carte postale date du début du XXe siècle. De nos jours (mars 2012), il ne reste plus qu'une seule arche de ce pont.
                                                                          Près du château des Bretonnières, le lac de Joué-Ballan (ou lac des Bretonnières, créé en 1976), d'une superficie de 20 hectares, permet de s'adonner aux loisirs aquatiques: voile, baignade, pêche, ...
                                                                          On pouvait y voir une belle toue cabanée.

                                                                          A voir:
                                                                          • les églises contemporaines: Notre-Dame-de-La-Paix et Saint-Joseph
                                                                          • le manoir privé de La Closerie de Beauregard (XVe siècle, refait en partie au XVIIe siècle)
                                                                          • la gentilhommière privée de La Girarderie (XVIIe siècle)
                                                                          Patrimoine disparu
                                                                          Le manoir de La Rotière (ou La Rothière), démoli en 1962, est une ancienne propriété de la collégiale Saint-Martin de Tours. Une de ses cheminées, de 1623, a été réinstallée dans le manoir de La Mazeraie.

                                                                                Des lieux-dits: Beaulieu, Bois-Bonnevie, Bois-Héry, Bois-Ripault, Cercelé, Chavigny, Glatinet, Grand-Trizay, La Barachonnerie, La Bareusie, La Bâtarderie, La Belangerie, La Binetterie, La Blotterie, La Bonnetière, La Borde, La Bouchardière, La Brosse, La Chaumette, La Coudraye, La Couloiterie, La Crousillère, La Douzillère, La Ferronnerie, La Folie, La Fosse-aux-Sangsues, La Gitonnière, La Greneraye, La Marbellière, La Petite-Guillotière, La Rabaterie, La Rabière, L'Arche-du-Lude, La Rotière, La Roulière, La Sainterie, La Treillerie, La Troue, L'Aubraye, La Vallée-Violette, La Vieille-Carte, Le Bois-Brûlé, Le Breuil, Le Bridou, Le Carroir-Fouché, Le Clos-Neuf, Le Clos-Saint-Victor, Le Fourneau, Le Grand-Bourreau, Le Grand-Mareuil, Le Grand-Porteau, Le Grand-Romain, Le Larvoir, Le Mauvais-Chemin, L’Épan, Le Petit-Bourreau, Le Petit-Fort, Le Petit-Mareuil, Le Petit-Moron, Le Petit-Romain, Le Pin, Le Pont-Volant, Le Porteau, Le Puits-Tessier, Le Réservé, Le Val-Violet, Le Verger, Les Bercelleries, Les Bretonnières, Les Brûlots, Les Champs-Millard, Les Landes-de-Charlemagne, Les Landes-du-Passoir, Les Maupointières, Les Pinassières, Les Quatre-Bornes, Les Rentes, Les Roncières, Les Rosiers, Les Ruaux, Les Tarinières, Les Vaux, L'Ormeau-du-Bon-Chou, Maison-Neuve, Mignonne, Narbonne, Penavet, Petit-Trizay, Pont-Cher, Vaugarny
                                                                                  Communes voisines:Artannes-sur-Indre, Ballan-Miré, Chambray-lès-Tours, La Riche, Monts, Tours, Veigné

                                                                                  Chambres d'hôtes (Bed and Breakfast)
                                                                                  Blason de Joué-lès-Tours

                                                                                          Loché-sur-Indrois

                                                                                          $
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                                                                                          Loché-sur-Indrois est un village du sud-est de la Touraine. Cette commune est la plus vaste de Touraine (devant Orbigny et Bossay-sur-Claise). Ses habitants sont appelés les Lochéens et les Lochéennes.
                                                                                          Il a porté les noms de: Locheium (1150, charte d'Engebaud, archevêque de Tours), Luchiacus (1156, bulle du pape Adrien II), Parochia de Luchei (1157, charte de l'abbaye de Baugerais). Le 12 décembre 1897, il prend sa dénomination actuelle. Le 25 juin 1823, il a annexé la commune d'Aubigny. Il existait à Loché une sergenterie fieffée. La châtellenie a d'abord relevé des châteaux de Montrésor et de Sennevières puis du château de Loches.
                                                                                          Coordonnées GPS de Loché-sur-Indrois: 1°13'08"E - 47°05'27"N
                                                                                          Code INSEE: 37133 - Code postal: 37460 - Superficie: 7413 hectares
                                                                                          Altitudes: de 98 à 152 m
                                                                                          L'église Saint-Barthélémy-et-Saint-Laurent a été construite aux XIIe (nef de quatre travées) et XIIIe siècles (chœur carré à chevet plat). De l'église primitive de la fin du Xe siècle, il reste quelques murs en petit appareillage et la colonnette de l'angle sud-est avec son chapiteau archaïque. Le clocher date de 1845.
                                                                                          L'ancien presbytère est situé prés de l'église.
                                                                                          Le château privé de Rochefolle date du XVIIIe siècle.
                                                                                          Située dans la forêt de Beaugerais, la pyramide de Saint-Hubert a été édifiée par le comte Branicki en 1892. Elle a pour modèles les pyramides de la forêt de Loches.
                                                                                          Dans la rue du stade, on peut découvrir l'ancien lavoir communal en bois.
                                                                                          Le château privé de Loché (XVIe siècle) possède une tour circulaire d'escalier dont le toit était surmonté d'un lanternon retiré en 1927. Il avait des fortifications (détruites XIXe siècle) et des douves pentagonales (en partie comblées au XIXe siècle). Son pont-levis était encore visible au XIXe siècle.

                                                                                          A voir:
                                                                                          • l'ancienne abbaye cistercienne de Baugerais fondée vers 1152 par quatre chevaliers partant en croisade: vestiges de l'église, consacrée en 1184 puis modifiée en 1204 (nef du XIIe siècle et chœur rectangulaire du XVIe siècle) et du cloître (XVIIe siècle)
                                                                                          • les châteaux privés: La Roche (1654) et Nointeau (1857)
                                                                                          • l'ancien presbytère d'Aubigny (1784)
                                                                                          • la croix de mission du lieu-dit Le Chêne-Derlin (1928)
                                                                                          • le puits de La Claie (à toit conique)
                                                                                          Patrimoine disparu
                                                                                          • l'église d'Aubigny

                                                                                            Des lieux-dits: Aubigny, Avranches, Beaugerais, Candeau, Gratte-Paille, Gué-de-la-Sonnerie, La Basse-Cossonnière, La Cave-aux-Renard, La Claie, La Haute-Cossonnière, La Jariolle, La Juberdière, La Marjolaine, La Métairie-du-Bois, La Mosellerie, La Motterie, La Penneterie, La Reignière, La Reminière, La Rennerie, L'Aubardière, Lausanne, Le Cabinet, Le Four-à-Chaux, Le Grand-Village, Le Marandet, Le Rein-du-Bois, Les Carroirs, Les Fleurettes, Les Grands-Ruts, Les Poiriers, Les Trois-Culottes, L'Hirondelle, Marlay, Nouinteau, Oliveau, Orsay, Roche, Rochefolle, Villienne

                                                                                              Tours disparu

                                                                                              $
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                                                                                              Tours Est

                                                                                              Le musée (à droite) et l'école des Beaux-arts (à gauche) se trouvaient sur la place Anatole France. La construction du musée a débuté en 1778 selon les plans de Jean Cadet de Limay. Il sera achevé par Bernard Mathias Guérin en 1827 et inauguré en 1828. L'école (aussi appelée l'école du musée) a été édifiée de 1878 à 1882 par les architectes Mizard et Delaire. Ces deux bâtiments ont été détruits en 1940.
                                                                                              A l'angle de la rue des Ursulines (jadis rue du Poitou) et de la rue Jules Simon, une maison a été bâtie au XIXe siècle, dans le style Renaissance, sur les terrains de l'ancien couvent des feuillants. Elle a porté les noms de: Hôtel des Sept Péchés Capitaux, Hôtel de la Baronne du Châtel et, plus simplement, Hôtel du Châtel. Ce logis a été détruit entre décembre 1969 et avril 1970.
                                                                                              L'ancienne gare de Tours (place du Général Leclerc) avait été construite en 1845-1846 selon les plans de Phidias Vestier, architecte de la Compagnie des chemins de fer d'Orléans. En 1855-1856, le sculpteur autrichien Johann Dominik Mahlknecht avait réalisé des œuvres allégoriques représentant Bordeaux, Nantes, Paris et Tours. Cette gare a été démolie en 1895.
                                                                                              Situé à l'angle de la rue Blaise-Pascal et de la place des Aumônes, le bureau de poste de Tours-Gare avait ouvert ses portes le 16 mai 1916. De style Art nouveau, il renfermait aussi un centre de tri postal. Il a été détruit en août 1996.
                                                                                              Boulevard Heurteloup, en face de la gare, l'hôtel d'Armor appartenait à la famille Bellanger depuis 1875. Il a été démoli le 12 juillet 1989. A sa place, le palais des congrès, dit le Vinci, œuvre de Jean Nouvel, a été inauguré le 17 septembre 1993.
                                                                                              En 1885, le docteur Fournier, maire de Tours, décide de faire ériger une statue représentant Honoré de Balzac en face de la mairie. Cette œuvre en bronze de 1700 kg fut inaugurée le 24 novembre 1889. Mais, le 6 janvier 1942, elle a été fondue par les Allemands.
                                                                                              Le manoir de la famille de Sanglier (ou maison d'Agnès Sorel) a été édifié au XVIe siècle (le linteau de la porte d'entrée portait la date de 1509). Il était situé au 412 rue de Paris (l'actuelle rue Édouard-Vaillant). Sa démolition débuta le 11 août 1964.
                                                                                              Le château de Beaujardin (XVIIIe siècle) a été détruit par le bombardement du 19 mai 1944. Il se trouvait à l'emplacement de l'actuelle place Beaujardin.
                                                                                              Le canal de la Loire au Cher a été creusé de 1824 à octobre 1828. Il mesurait 2432 m et fut livré à la navigation le 4 novembre 1829. Comblé dans les années 1950, il a été remplacé par l'autoroute A10. Le pont que l'on aperçoit sur cette ancienne carte postale était appelé le "pont du milieu".
                                                                                              Le cirque de Touraine, construit par Marcel Boille, a été inauguré en 1884. Il a remplacé un cirque de 1865, le cirque Napoléon, bâti par Henri Racine en brique et en bois. Sous le nom de Royal Ciné, il devint une salle de cinéma en 1910 avant de fermer définitivement en 1920. Détruit en 1927, il était situé sur l'avenue André-Malraux (alors quai d'Orléans).

                                                                                              ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

                                                                                              Tours Ouest

                                                                                              L'ancien hôtel de ville de Tours (place Anatole France) a été construit de 1776 à 1786 selon les plans de Jean Cadet de Limay. Il devint la bibliothèque de la ville. Ce bâtiment a été détruit en 1940.
                                                                                              L'hôtel de la  Crouzille (XVIe siècle) se trouvait au 9 rue du Commerce. Son arrière donnait dans la rue Banchereau (au 8). Il a aussi porté le nom d'hôtel de La Vallière car c'est dans cette maison que serait née, selon une tradition locale, Louise de La Vallière le 6 août 1644. Cet hôtel a été détruit lors des bombardements de 1944.
                                                                                              L'hôtel de Maillé se trouvait dans l'actuelle rue de Maillé (n°2) et donnait aussi dans la rue de Constantine (n°13). Il avait été édifié à la fin du XVe siècle puis remanié au XVIe siècle. Il a été démoli en 1935. Jadis la rue de Maillé s'appelait la petite rue de Maillé. La rue de Maillé de l'époque est devenue la rue Paul-Louis Courier.
                                                                                              La tour Faubert (fin XIIe siècle) était située au 6-8 rue de Jérusalem (jadis 3 rue des Crapauds, rue qui devint ensuite la rue Boucicaut). En 1323, le roi Charles IV la donna à l'église Saint-Martin. Au 18ème siècle, elle porta le nom de maison de la Tabagie. Elle a été détruite en 1949.
                                                                                              L'hôtel de la Jaille (aussi appelé hôtellerie des Trois-Pucelles) se trouvait au 4 rue Briçonnet (autrefois rue des Trois-Pucelles). Il datait du XVIe siècle mais comportait des parties du XIIIe siècle (portail sud et logis nord). Le dessin montre sa cour intérieure. Il a été détruit en 1973.
                                                                                              Cette maison du XVIe siècle (5 rue de Ballan) a été démolie vers 1975.
                                                                                              Situé au 37 boulevard Béranger, cet hôtel particulier avait été construit dans la deuxième moitié du 19ème siècle pour Louis du Saussay, maire de Fondettes. Il a porté les noms d'hôtel du Saussay, d'hôtel Auvray, d'hôtel Gouin (il avait été acheté par Eugène Gouinà la fin du XIXe siècle), d'hôtel de Rochambeau et d'hôtel de l’Économie française (à partir de 1938). Il a été détruit en 1966.
                                                                                              L'église paroissiale Saint-Clément a été bâtie au XIIe siècle, reconstruite en 1462 puis modifiée au XVIe siècle. Après sa vente comme bien national le 5 septembre 1792, elle fut transformée en halle aux blés (gravure) et son clocher, recouvert de plomb, fut détruit peu de temps après. Située à l'angle Sud des actuelles place des Halles et rue des Halles, elle fut totalement démolie en 1883.
                                                                                              Les halles ont été édifiées en 1865-1866 par l'architecte Gustave Guérin. Elles étaient composées de deux pavillons métalliques de tailles inégales. En 1883, quatre travées furent rajoutées au pavillon nord, ce qui entraîna la destruction de l'église Saint-Clément. Les halles centrales de Tours furent démolies en 1976.
                                                                                              En 1796, Armand Mame, fils d'un imprimeur angevin, s'installa rue de Constantine. En 1926, il acheta l'hôtel de l'Intendance, rue des Halles, et y installa son imprimerie. Celle-ci a été agrandie petit à petit: en 1845-1847 (une aile), en 1853 (un atelier bâti par l'architecte Octave Chauveau), en 1862 (un nouveau bâtiment allant du 3 au 37 rue Néricault-Destouches construit par l'architecte Jean-Charles Jacquemin) et en 1864 (une aile en retour dans la rue des Halles). Cette usine, d'une superficie de 2,5 hectares, a été incendiée en juin 1940 puis démolie en 1952. Sur le fronton surmontant la porte d'entrée de l'usine, se trouvait un médaillon, attribué au sculpteur Vittoz, représentant Johannes Genfleisch, dit Gutemberg. Il a été réinstallé dans la nouvelle usine, édifiée de 1949 à 1953, boulevard de Preuilly.
                                                                                              Ce logis du XVIe siècle se trouvait à l'angle sud-ouest de la place de la Victoire et de la rue Saint-Lidoire. Il a été détruit lors de la rénovation de la place de la Victoire (quand ?).
                                                                                              Le carmel, fondé en 1608, s'installa rue de l'Ange (par la suite 17 rue Banchereau) sur l'emplacement de l'ancien hôtel de l'Ange Gardien (jadis siège de la Chambre des comptes des ducs de Touraine). Sa chapelle fut construite de 1614 à 1619 (elle a été consacrée le 3 mai 1619). Le carmel fut vendu nationalement le 7 novembre 1792. Les religieuses revinrent en 1822. Le carmel fut transféré rue des Ursulines en 1845. La chapelle a été détruite en 1940.
                                                                                              Ce logis de la fin du XVe siècle se trouvait au 16bis rue Banchereau (jadis rue de l'Ange ou cour des Carmélites). Cette rue, presque parallèle à la rue du Commerce (au nord), a été détruite lors des bombardements de 1940 et de 1944.
                                                                                              Cette maison du XVe siècle était située à l'angle sud-est de la rue de Poissonnerie (n°18) et de la rue Urbain-Grandier. La rue de la Poissonnerie tirait son nom d'une poissonnerie construite en 1634 pour remplacer celle du XVIe siècle du carroi des Carmes. Elle fut rebâtie en 1816 puis supprimée en 1878 après la construction des halles centrales. La rue de la Poissonnerie était parallèle à la rue des Tanneurs, vers la Loire. On pouvait y voir des vestiges de murs des fortifications commencées vers 1360. Dans les années 1970, tout ce quartier fut démoli lors de la construction de la faculté et le réaménagement des quais.
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